Château de Segonzac | |||
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Période ou style | |||
Début construction | XIIIe siècle | ||
Propriétaire actuel | Personne privée | ||
Protection | Non | ||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région historique | Périgord | ||
Région | Aquitaine | ||
Département | Dordogne | ||
Commune de France | Segonzac | ||
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Le Château de Segonzac est un repaire noble, mentionné dès le XIIIe siècle, situé sur la commune de Segonzac, dans le département français de la Dordogne.
D'or à l'aigle de profil de sable, langué et armé de gueules empiétant un barbeau du second émail loré du troisième et lui becquetant la tête, posé en face sur une rivière d'argent mouvante de la pointe de l'écu. Le canton dextre du chef chargé d'un croisette de gueules.
Ces armes sont toujours sculptées sur les ruines du château de Migofolquier, alias Viregogue, commune de Saint-Cyprien, en Dordogne.
Ce repaire et fief de Migofolquier tirait son nom de son titulaire au XVe siècle, Hugo Folquier. Il était aussi appelé le Castel. Aujourd'hui ruiné, il est connu aujourd'hui sous le nom de Viregogue.
« A mi - chemin entre Campagne et Les Eyzies, et sur la rive gauche de L a Vézère, attiré par la beauté des sites, le touriste rencontre un hameau: La Vergnolle, dominé à l'Est par un massif imposant. Il découvre au sommet de ce - puy- sur une tête rocheuse, les ruines du chàteau de Viregogue. Le donjon démantelé semble défier quelque ennemi lointain. Tout autour des murs croulent, sous le lierre ; des vestiges d'habitations témoignent d'un passé animé. Du haut de la tour, l'amateur de vieilles ruines pourra embrasser du regard les collines boisées et les plaines qui s'étirent à l'infini, et, en ces lieux désolés, revivre, au gré de son imagination, le passé du vieux castel. ».
Ces ruines portent encore les armes des Bardon, décrites ci-dessus.
En attendant de connaître le lieu d'origine des Bardon, Migofolquier, aujourd'hui, Viregogue, est bien leur berceau.
Exemption de tailles par sentence de l'Élection de Périgueux du 12 décembre 1614, sur preuves de noblesse établies depuis 1518, maintenue le 26 janvier 1667 par Pellot, vote noble à Périgueux en 1789, titre de baron de Segonzac par lettres patentes de février 1623 enregistrées au Parlement de Bordeaux, le 12 mai 1623 ANF.
La famille de Bardon de Segonzac, vieille famille de noblesse d'extraction, apparaît pour la première fois en Périgord à la fin du Moyen Âge, dans la paroisse de Lussac, aujourd'hui intégrée à la commune de Saint-Cyprien.
Il est tentant de les rattacher à une vieille famille de Bardon, de la province voisine de l'Angoumois, bien présente au XIVe siècle, et surtout à Michel de Bardon, écuyer, qui servit avec sa compagnie sous le commandement de Louis de Sancerre, maréchal de France et qui en 1375 donna quittance de ses gages lors des guerres "du Roy nostre seigneur" qu'il avait menées en Flandre contre les Anglais, en Saintonge, Angoumois, Limousin et Périgord.
Quoi qu'il en soit, la filiation connue de la famille en Périgord, commence avec "noble homme" Guillaume de Bardon qui du fait de sa femme Géraude de Mercat, épousée au début du XVe siècle, fille de Marie Folquier, devint seigneur du repaire de Migofolquier, paroisse de Lussac. Cette famille Folquier, connue par un hommage du même repaire dès 1307, avait été si connue localement, que dans certains actes, le fils de Guillaume de Bardon, Jean, est parfois désigné sous le nom de Jean Folquier.