Règles à respecter pour l'implantation de panneaux de chauffe-eau solaire en France:
Un chauffe-eau solaire est un système technique sensible. Outre les raccordements techniques, la configuration et la mise en œuvre, l'exposition des panneaux doit être bien étudiée pour maximiser le rendement. L'orientation doit maximiser l'exposition au soleil, être vers le Sud (dans l'hémisphère Nord et inversement), au moins entre sud ouest et sud est. L'inclinaison est aussi importante au rendement. Bien que soumis aux contraintes du bâtiment (comme une intégration sur toiture), un placement en façade est optimal techniquement[réf. souhaitée]. Il permet l'optimisation de l'inclinaison pour l'hiver et d'éviter ainsi la surchauffe en été. Il faut aussi veiller à minimiser le masquage par des ombres d'objets voisins (bâtiments, arbres, collines). Chaque installation devra être étudiée au cas par cas selon les contraintes locales.
Le temps de retour sur investissement dépend du rendement de l'installation (quantité d'énergie qu'il permet d'économiser) , le cout de l'énergie qui remplace, et du coût de l'investissement. Si on achete du materiel du commerce installé par un artisan, en l'absence de primes et autres avantages il faut parfois compter une vingtaine d'année[réf. souhaitée] pour ammortir le cout. Cette durée variant beaucoup suivant la zone géographique et l'ensoleillement. Mais si on tient compte du régime fiscal et des primes que cette installation permet d'obtenir dans certains états ou régions ce retour sur investissement peut être considérablement réduit.
Le matériel doit être homologué par l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) afin de pouvoir bénéficier du crédit d'impôt (50 % du prix du matériel hors taxe à l'exception des autres aides existantes) et de faire poser le matériel par un installateur agréé « qualisol » (charte professionnelle à cet égard) pour pouvoir bénéficier des autres abattements et subventions existants à l'échelle régionale, départementale et locale.
Les avantages fiscaux accordés par l'État en matière d'installation solaire sont nombreux :
Cependant l'apparition de ces subventions ont entraîné quelques problèmes :
La difficultés des démarches administratives, l'obligation de passer par un artisan pas toujours très bien qualifié malgré la formation, et les prix pratiqués ont conduit certaines personnes à le faire eux-mêmes en se passant des aides d'états. Le bilan économique est parfois intéressant en offrant en plus la possibilité d'être plus modulaire et d'étaler la construction et donc le financement sur plusieurs années (par exemple en augmentant progressivement la surface des coûteux capteurs jusqu'à la surface prévue au départ). Pour faciliter ceci une entraide importante a lieu chez les "autoconstructeurs" et des associations d'entraide se sont créées comme par exemple l'APPER qui organise des commandes groupées de matériel permettant une diminution importante des coût du matériel.
Pour les installations collectives de plus de 50 m², l'ADEME impose un suivi des installations solaires par un organisme indépendant afin d'assurer une garantie de résultats solaires (GRS).
En France, il existe une aide financière de l'État pour l'installation d'un système de production d'énergie renouvelable tel que le chauffe-eau solaire. Cette aide est délivrée sous la forme d'un crédit d'impôt.
Si les aides territoriales sont généralement d'application immédiates concernant une installation solaire pour eau chaude sanitaire, le crédit d'impôt s'applique pour la déclaration sur le revenu de l'année suivante.
Il est également applicable pour les contribuables qui ne sont pas imposables, dans ce cas ils perçoivent un chèque correspondant à son montant directement à leur domicile.