Cet article présente, chronologiquement, les dates importantes concernant l'histoire du Panthéon de Paris ainsi que les événements liés au symbole qu'il représente, replacés dans leur contexte historique.
voyage en Italie avec le futur marquis de Marigny. Il visite Herculanum et Paestum où il fait le relevé des temples.
1741 à 1761 :
Construction sur les bords du Rhône du "temple magnifique", l'Hôtel-Dieu de Lyon sur des plans de Soufflot.
1791-1806
Le Panthéon français
1791
- L’architecte Quatremère de Quincy fait remplacer la croix par La Renommée, une statue de Claude Dejoux, de neuf mètres de hauteur, représentant une femme embouchant une trompette.
2 avril : Transfert du cercueil de Honoré-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau.
4 avril : Décret de l'Assemblée nationale ; L'édifice qui vient d'être achevé, et pas encore consacré comme église est nommé le "Panthéon français". Il servira de nécropole aux personnalités qui ont contribué à la grandeur de la France. Au fronton on appose une inscription suggérée par Pastoret : Aux grands hommes la patrie reconnaissante.
11 juillet : Transfert du cercueil de Voltaire.
17 octobre : Un décret de la Convention Nationale décide le transfert du cercueil de Descartes au Panthéon.
1791-1793 : Modifications architecturales commandées à Quatremère de Quincy pour l'adapter à sa nouvelle destination.
1792
3 juin : Lors une cérémonie nationale, consacrée au respect de la loi on accroche aux voutes du Panthéon l'écharpe tricolore du maire d'Étampes, Jacques Guillaume Simonneau, mort le 3 mars 1792, victime de son dévouement à la Patrie.
1793
Destruction des deux clochers.
24 janvier : Transfert du cercueil de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau
Sur proposition de Marie-Joseph Chénier la Convention nationale adopte le texte suivant Article I Mercredi, 23 janvier, l'an second de la République, à une heure après midi seront célébrées, aux frais de la Nation, les funérailles de Michel Lepelletier, député par le département de l'Yonne à la Convention nationale Article II La Convention nationale assistera tout entière aux funérailles de Michel Lepelletier. Le Conseil exécutif, les Corps administratifs et judiciaires, y assisteront pareillement. Article III Le Conseil exécutif et le Département de Paris se concerteront avec le Comité d'Instruction publique, relativement aux détails de la cérémonie funèbre. Article IV Les dernières paroles prononcées par Michel Lepelletier seront gravées sur sa tombe, ainsi qu’il suit :
Je suis satisfait de verser mon sang pour la Patrie ; j’espère qu’il servira à consolider la Libertés et l'Égalité, et à faire reconnaître ses ennemis.
2 octobre : Sur proposition de Marie-Joseph Chénier, la Convention nationale rend le décret de transférer le cercueil de René Descartes au Panthéon.
Sur proposition de Marie-Joseph Chénier la Convention nationale adopte le texte suivant : Article I René Descartes a mérité les honneurs dus aux grands hommes. Article II Le corps de ce philosophe sera transféré au Panthéon français. Article III Sur le tombeau de Descartes seront gravés ces mots :
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS LA CONVENTION NATIONALE À RENÉ DESCARTES 1793, AN SECOND DE LA RÉPUBLIQUE
25 novembre : Transfert du cercueil de Jean-Paul Marat
28 décembre (octidi 8 nîvose an II) : Un décret de la Convention nationale, sur proposition de Robespierre, décide les transferts de Joseph Bara et Viala au Panthéon, mais ceux-ci n'auront jamais lieu. (voir le 25 juillet 1794)
1794
18 avril : La Convention signe le décret de l'érection d'une colonne au Panthéon dédiée au vainqueurs de la Journée du 10 août 1792.
25 juillet (7 thermidor) : Préparation de la cérémonie de transfert de Joseph Bara et Viala au Panthéon. « Le 7 thermidor, le Conseil général de la commune de Paris organisa la marche du cortège. Les images des deux jeunes patriotes devaient être portées en tête des colonnes. Pendant la marche vers le Panthéon, on devait exécuter des symphonies funèbres composées par Méhul. Une batterie de canons, placée vers la place de l'Estrapade, saluerait par ses salves nombreuses l'entrée de Barra et Viala dans le Temple de la Gloire. Cette fête allait se célébrer le 10 thermidor ; mais la catastrophe du 9 préoccupa si vivement les esprits, que dans la séance permanente du 9 au 10 thermidor, Billaud-Varennes en demanda l'ajournement. »