Collégiale Saint-Pierre du Dorat - Définition

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L'histoire

  • En 866 - L'église, le monastère furent saccagés et brûles par les Normands.
  • Vers 980 - Boson Ier, dit le Vieux, premier comte de la marche, installe le chapitre du Dorat avec ses vingt chanoines.
  • En 1013 - Un nouvel incendie est allumé par les habitants de Magnac-Laval, commandés par Étienne de Muret, baron de Magnac, lors d'une guerre ente Bernard, comte de la Marche et Hugues de Lusignan.
  • En 1063 - Consécréation d'une bouvelle église.
  • En 1080 - Nouvel incendie
  • En 1107 - Conflit entre le chapitre du Dorat et la comtesse Almodis.
  • En 1112 - Les chanoines ouvrent un important chantier.
  • Le 27 janvier 1130, les corps de saint Israël et saint Théobald sont levés de terre et transportés en procession dans la collégiale. Ces reliques sont exposées sur les autels pour être vénérés par les fidèles. Enfin, elles sont descendues dans la crypte, où les attendent deux tombeaux en granit, travaillé avec soin et piété, par un tailleur de pierre nommé Legros. Le chœur et la crypte sont consacrés
  • Jusqu’en 1170, vont se succéder des campagnes de travaux qui ajouteront la nef, la façade, le clocher du transept.
  • En 1659, par une ordonnance de Monseigneur de La Fayette, évêque de Limoges, les ostensions dorachonnes furent autorisées dans le cadre des ostensions limousines septennales. Elles n'ont été suspendues qu'une seule fois en 1799.

Le mobilier

  • La grande cuve baptismale carolingienne, qui se trouve au fond de la nef, est en granite rose monolithe, de forme rectangulaire. La face postérieure est arrondie pour épouser la forme du mur ou de la niche dans laquelle elle était incrustée. Aucun endroit de la collégiale ne lui convenant, elle est donc antérieure. Le grand côté ouest est sculpté de deux lions opposés dos à dos, dont les queues se terminent en palmette. Ces queues feuillues sont symbole de fécondité. La tête du lion de gauche, placée dans l'angle, est commune à un lion sculpté sur le côté nord. De semblables lions sculptés se retrouvent dans la chapelle de Charlemagne à Aix-la-Chapelle. Le côté sud est percé d'un orifice circulaire pour l'évacuation de l'eau. Sa hauteur est de 68cm, sa longueur de 167cm, sa largeur de 152cm, et sa profondeur de 40cm. Le trou d'évacuation des eaux en bas, la feuillure pour un couvercle sur le dessus, les dimensions, tout indique qu'il s'agit d'une cuve qui servait aux baptêmes par immersion.
  • Les orgues: la partie instrumentale de cet orgue de chœur est un témoin quasi intact de la facture d'Aristide Cavaillé-Coll, facteur d'orgues à Paris. C'est grâce aux libéralités d'une riche famille du Dorat que la collégiale s'est à nouveau trouvée dotée d'un instrument, ainsi que l'atteste une plaque au-dessous de la plate-face centrale du buffet : « Cet orgue a été donné l'an 1876 par M. et Mme Robert du Dorat, bienfaiteurs insignes de cette église ». Il fut restauré en 1962 et classé en 1978.
  • L'autel, œuvre de Philippe Kaeppelin (1973), est placé sur un dallage comprenant cinquante dalles de granits aux joints à la chaux. Il comprend quatre cadres de bois latté extrêmement résistant, recouverts d'une épaisse feuille de plomb battue sur la pierre. La table d'autel est une épaisse plaque d'ardoise d'Angers de 3 cm. d'épaisseur, soutenue par deux piliers intérieurs. Il est surmonté d'une croix suspendue, et à proximité un Christ de chêne couvert d'une feuille de cuivre, réalisée par le sculpteur Gubellini (1961).
  • Les châsses des saints du XVIIe siècle sont bois doré. Elles contiennent les restes des saints protecteurs du Dorat saint Israël. et saint Théobald. Elles reposent sur des stèles de granit avec un entourage en fer forgé, en médaillon des émaux de Georges Magadoux (1967).
  • Deux vitraux sont installés dans les chapelles du transept en 1870. Jusqu’alors, les 60 fenêtres étaient fermées par des murets aveugles ou de simples vitres. De 1881 à 1885, 36 autres vitraux sont installés. Dans cet ensemble, dominent les grisailles, les bordures colorées et les médaillons légendaires.
  • Une statue de saint Pierre de plâtre avec le pied droit en bronze. Il est sur son trône, en train de bénir les fidèles d'un geste de la main droite.
  • Les quinze stations du chemin de croix en terre cuite sont réparties sur les murs des nefs latérales. Ce chemin de croix est l'œuvre de Félix Oudin (1962)
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