Le lendemain de la frappe du cyclone, trois canonnières de la Marine pakistanaise et un navire hôpital quittèrent Chittagong, avec des vivres et du matériel médical, pour les zones de Hatia, Sandwip et Kutubdia. Les équipes de l'Armée furent également envoyées vers les régions sinistrées qu'elles atteignirent deux jours plus tard. Durant les dix premiers jours, un avion de transport militaire et trois avions d'épandage furent envoyés pour aider à la distribution de l'aide mais le gouvernement déclara qu'il n'avait pu envoyer des hélicoptères militaires depuis le Pakistan occidental car leur passage avait été refusé par le gouvernement indien, chose que nia ce dernier.
Le président pakistanais, Yahya Khan, écourta un voyage en République populaire de Chine et survola la région frappée par le cyclone le 16 novembre. Il ordonna que tout soit mis en œuvre pour venir en aide aux survivants et que tous les drapeaux soient mis en berne pour une journée de deuil national le 21 novembre pour les morts. Le président prit en charge les opérations le 24 novembre. Le gouvernement du Pakistan avait alloué jusqu'à ce moment 116 millions $US (de 1970) aux opérations d'aide. Le gouverneur du Pakistan oriental, le vice-amiral Asham, nia que les forces armées n'avaient pas agi assez rapidement et affirma que les vivres et médicaments étaient arrivés à bon port, seuls des secteurs isolés n'étant pas encore atteints.
Une semaine après le passage du cyclone, le président pakistanais déclara que certaines erreurs et manques de coordinations s'étaient produits dans les efforts d'aide du gouvernement, principalement à cause d'un problème d'évaluation de l'ampleur du désastre. Il mentionna également que les élections prévues en décembre ne seraient pas reportées mais que huit ou neuf circonscriptions de la zone sinistrée pourraient avoir des problèmes logistiques.
Au début de décembre, 40 millions $US avaient été trouvés auprès de 41 pays, organisations non-gouvernementales et groupes privés. L'Inde est l'un des premiers pays à avoir offert son aide au Pakistan, malgré les relations tendues entre les deux pays. À la fin de novembre, elle avait déjà offert 1,36 million $US (6,9 millions $US de 2006) en aide mais le gouvernement pakistanais ne permet à celle-ci d'atteindre les zones sinistrées que par la lente voie terrestre, refusant le passage aux avions de transport indiens. De plus, l'offre d'utiliser des avions, hélicoptères et navires militaires indiens, envoyés depuis le Bengale occidental, pour aider l'effort pakistanais fut refusé.
Le président américain Richard Nixon envoya dix millions $US (53 millions $US de 2007) en vivres, dont 200 000 tonnes de blés, et autres denrées essentielles alors que l'ambassadeur de ce pays déclara qu'il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour assister le Pakistan oriental. On envoya également des tentes, des couvertures et autres effets. Les délais dans la distribution de l'aide américaine par le gouvernement pakistanais ont fait que 7,5 millions $US n'étaient toujours pas utilisés en mars 1971. La plupart de cet argent devait servir à construire des abris en cas de cyclone et à la reconstruction de maisons.
Six hélicoptères furent envoyés par le gouvernement américain pour l'effort de secours. Une flottille de la Royal Navy, incluant le porte-avions léger HMS Intrepid et le bateau de débarquement HMS Triumph, quitta Singapour pour aider aux secours. À l'aide de ses huit hélicoptères et huit barges de débarquement, elle devait ravitailler les îles éloignées. Cinquante soldats et deux hélicoptères sont partis en éclaireurs et lors de son arrivée, le 24 novembre, 650 troupes ont débarqué pour livrer les vivres et apporter une assistance médicale.
À la fin novembre, on comptait trente-huit hélicoptères, dont dix britanniques et autant d'américains, plus environ cinquante petits navires américains et soixante-dix britanniques pour la distribution des vivres. Au début de 1971, quatre hélicoptères soviétiques opéraient encore dans les zones les plus durement touchées. Ce pays avait été largement critiqué par les Bengalais pour son implication tardive et ces appareils remplacèrent ceux envoyés dès la fin du cyclone par les Britanniques et les Américains.
Le Disasters Emergency Committee britannique récolta 1,5 million £(33 millions £ de 2005). Le gouvernement canadien a promis 2 millions $CAN. La France et l'Allemagne de l'Ouest ont envoyé chacune deux hélicoptères et des denrées pour une valeur de 1,3 million $US. Le pape Paul VI annonça qu'il visiterait Dhâkâ, la capitale du Pakistan oriental, lors de sa tournée en Extrême-Orient, demanda aux fidèles de prier pour les victimes et plus tard le Saint-Siège offrit 100 000 $US. Les populations d'Italie et de Suisse n'ont cependant pas suivi, considérant après le premier choc que l'événement était trop éloigné et que d'autres s'en occuperaient. Seul l'équivalent en nature de 5 500 $US fut levé en novembre en Italie.
Le gouvernement de Singapour envoya une antenne médicale militaire qui arriva le 1er décembre dans la région de Sandwip où on traita près de 27 000 personnes et vaccina la population contre la variole. La mission retourna à Singapour le 22 décembre après avoir utilisé pour 50 000 $US de médicaments et distribué 15 tonnes de nourritures aux victimes. Le gouvernement du Japon approuva une aide de 1,65 million $US en décembre après avoir été critiqué pour sa faible donation antérieure. La République populaire de Chine envoya 50 000 doses de vaccins contre le choléra, qui ne furent pas nécessaires puisque le Pakistan en avait un stock suffisant, et 1,2 million $US en argent. Le Chah d'Iran, Mohammad Reza Pahlavi, déclara que le désastre touchait son pays et envoya deux avions remplis de secours quelques jours seulement après le passage du cyclone. Plusieurs pays pauvres d'Asie ont tenu à contribuer à l'effort d'aide par des dons minimes.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a récolté 3,5 millions $US en vivres et autres biens pour les victimes à la fin de novembre. Les Nations unies donnèrent 2,1 millions $US en argent et nourriture et l'UNICEF lança une campagne de levée de fonds qui rapporta un autre million $US. Cette dernière organisation envoya du personnel pour rétablir l'approvisionnement en eau potable, dont la réparation de 11 000 puits, dans les mois qui suivirent le sinistre. Le secrétaire général de l'ONU, U Thant, fit un appel à l'aide en août 1971 pour les victimes du cyclone et celles de la guerre civile qui a suivi dans deux programme distincts. Il mentionna que seulement 4 des 29,2 millions $US visés avaient été récoltés jusqu'à ce moment. L'organisation charitable CARE arrêta l'envoi d'aide au Pakistan la semaine après les événements parce qu'elle ne faisait pas confiance au gouvernement du pays pour la distribution ; cependant elle arriva à un accord en janvier pour la construction de 24 000 habitations en blocs de ciment, au coût de 1,2 million $US (6,1 millions $US de 2007). Le Peace Corps américain offrit d'envoyer des volontaires mais le gouvernement pakistanais refusa, considérant cette organisation comme trop inféodée au gouvernement américain.