Débuts de l'aviation dans les Yvelines - Définition

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L'entre-deux-guerres

L'aérodrome de Villacoublay

  • Alfred Fronval, se tue en 1928 dans un accident d’avion à Villacoublay à la suite d’une collision. Breveté pilote-aviateur en 1917, il fut pilote de guerre et moniteur d’acrobatie. En 1927, il est sacré champion du monde d’acrobatie aérienne. Il prône l’acrobatie aérienne comme la meilleure école de pilotage. Le 3 février 1928, il bat le record du monde en exécutant 1111 loopings en 4h56. Employé de Morane Saulnier, il fut auteur d'un manuel de pilotage et inventeur d’un appareil d'entraînement au sol (Link-Trainer).
  • Maryse Hilsz le 19 août 1932 bat le record féminin de l'altitude (10 000 m) et le 17 juin 1934, Maryse Hilsz bat le record du monde d'altitude féminine sur Morane, en montant à 11 800 mètres.

L'aérodrome de Guyancourt

Hélène Boucher devant son Caudron Rafale

L'aviation se développe à Guyancourt avec la construction de l'aérodrome de l'entreprise Caudron en 1930. Le 1er juillet 1933, la société Caudron, en difficulté financière, est rachetée par Louis Renault. De 1932 à 1940, Marcel Riffart travaille pour la société Caudron-Renault, il y réalise les « Rafale" et les « Simoun" qui s'illustrèrent en particulier dans la Coupe Deutsch et sur lesquels il appliqua l' « aile crocodile ". Marcel Riffart est dépendant direct de François Lehideux, patron de Renault de l'époque.

  • En 1933 Charles Fauvel procéde aux essais de son aile volante de type A.V.2avec un moteur de 32CV
  • Le 8 août 1934, aux commandes d'un Caudron-Renault, Hélène Boucher enlève d'une part le record de vitesse sur 100 km à 412 km/heure et d'autre part le record des 1000 km à la moyenne de 409 km/heure. Le 11 août elle s'adjugeait le record du monde féminin à 445km/heure. Mais le 30 novembre 1934, H. Boucher se tue lors d'un vol d'entrainement au commande d'un Caudron "Rafale" après avoir décollé de l'aérodrome de Guyancourt.

L'aérodrome est utilisé pour le tournage de nombreux films : - Anne Marie en 1936 de Raymond Bernard (le fils de Tristan Bernard) sur un scénario de Antoine de Saint-Exupéry avec l'actrice Annabella, - The spirit of Saint Louis en 1957 de Billy Wilder avec James Stewart, Murray Hamilton...Le film fut tourné en Californie et près de New York, mais aussi en France, à l’aérodrome de Guyancourt, qui tient lieu du Bourget en 1927...

  • Le 19 mars 1937, Jacques Menget et Pierre Raphaël ont effectué un saut de 600 mètres sur le terrain de Guyancourt dans le cadre de la mise au point de parachute adapté au largage de matériel militaire. Le saut fut largement médiatisé.

L'aérodrome de Guyancourt sera fermé le 1 er octobre 1989 pour des raisons de sécurité. Sur les anciennes pistes sont aujourd'hui construits une partie des quartiers de Villaroy et de l'Europe. Les dénominations des rues (Jacqueline Auriol, Roland Garros...) et des équipements publics (Gymnase de l'Aviation, école Saint-Exupéry...) sont les derniers vestiges de cette aventure. Clin d'œil de l'histoire, une partie des anciennes pistes de l'aérodrome "Caudron-Renault" est occupée par le Technocentre Renault qui y élabore les nouveaux modèles de la marque.

L'aérodrome de Chavenay

Le ministère de la Guerre crée l'aérodrome de Chavenay en 1936 pour ses propres besoins. Celui-ci fut ouvert à la circulation aérienne publique le 6 février 1947. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale et jusqu'en 1973, le trafic était essentiellement composé de planeurs.

L'aérodrome de Chateaufort

Au début des années 1930, Maryse Hilsz eut une relation passionnée avec un autre pilote d'exception, André Salel. Ils ne se marièrent pas, aucun des deux ne souhaitant mettre un terme à sa carrière, ni connaître une vie paisible et sans risque. Elle connut un immense chagrin, à la mort de son compagnon, alors pilote d’essai chez Farman. Dans l’après-midi du 18 juin 1934, en effet, André Salel et son mécanicien Roger Robin périrent à Châteaufort en réalisant le 2e vol d’essai du prototype d’avion de combat F 420-01 de Farman.

Un aéroport international sur l'Étang de Saint-Quentin

Dans les années 1930, un projet d’aéroport intercontinental, comprenant un plan d’eau pour les hydravions et un aérodrome terrestre, était envisagé sur le territoire de Trappes, Montigny-le-Bretonneux, les Clayes-sous-Bois au nord...

L'étang devait être considérablement agrandi afin d'accueillir les hydravions. D'une profondeur de 6 mètres, ses berges devaient rejoindre Plaisir à l'ouest et les Clayes-sous-Bois au Nord. Il était prévu d'utiliser la Machine de Marly pour alimenter le plan d'eau avec les eaux de la Seine.

Ce projet finalisé en 1936, avait reçu l'accord des décideurs au détriment du site du Bourget qui finalement fut retenu après la guerre.

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