En 1985, un scandale a touché des viticulteurs autrichiens qui avaient ajouté du diéthylène glycol au vin blanc, pour le rendre plus doux et transformer le vin sec en vin liquoreux, la production de ces derniers étant plus chères et les ajouts de sucre faciles à détecter. Les quantités de diéthylène glycol étaient trop faibles pour rendre le vin toxique (il aurait fallu boire environ 28 bouteilles par jour pendant deux semaines). Cependant, la contre-publicité occasionna une chute importante des exportations qui conduisit à l'adoption par l'Autriche de réglementations strictes.
En juillet-août 2007, à l'occasion d'un autre scandale, celui des produits agroalimentaires toxiques d'origine chinoise aux États-Unis, il fut constaté la présence de diéthylène glycol dans un dentifrice fabriqué en Chine pour le compte de la société Max Brands Marketing BV. Ce dentifrice a également été retrouvé sur d'autres marchés occidentaux (Espagne, Royaume-Uni, Canada et France).
1er août 2007 : à la suite de contrôles menés en coopération, l'AFSSAPS et la DGCCRF attiraient l'attention sur la présence de diéthylène glycol (DEG) dans des dentifrices commercialisés en France sous la marque « Toothpaste new 4U ». Bien que ces dentifrices n'aient pas vocation à être avalés, ils sont susceptibles de présenter un danger pour la santé en cas d'ingestion chez les jeunes enfants (intoxication aigüe ou chronique). Il est demandé aux consommateurs qui auraient en leur possession le dentifrice TOOTHPASTE NEW 4U de ne pas l'utiliser et de le jeter. L'AFSSAPS a engagé une procédure visant la fabrication, la commercialisation et la distribution à titre gratuit de dentifrices auxquels du DEG a été incorporé.
Suite à cette alerte du 26 juillet 2007, la MSA a demandé à l’Afssaps de contrôler des échantillons de dentifrice qu’elle avait distribués dans des Kits de brossage dentaire dans le cadre de la prévention bucco-dentaire. Ces dentifrices ne contenaient pas de DEG, mais la MSA en a stoppé la distribution parce qu'à cette occasion, les analyses ont montré une contamination bactérienne dépassant les normes européennes.
En 2008, l'InVS relayait une alerte de la NAFDAC (National Agency for Food and Drug Administration and Control du Nigéria), à propos la mort de 25 enfants âgés de 4 mois à 3 ans (annoncé le 25 novembre 2008) en Afrique suite à l'utilisation d'un sirop pour les dents (« My Pikin ») frauduleusement contaminé par du diéthylène glycol. Le 2008 12 02, le nombre de mort était de 39 d’enfants, ce nombre étant sous-estimé, de nombreuses causes de décès n’étant pas recherchées en dans ce pays.
Le dosage dans l'air se fait habituellement par absorption sur filtre de fibre de verre et tube absorbant puis analyse et mesure après désoption (par chromatographie en phase gazeuse, détection par ionisation de flamme).