Droit de préemption urbain - Définition

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Introduction

Droit administratif
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  • Dualité des ordres de juridiction : administratif · judiciaire
  • Biens : Domaine public • Expropriation
Organisation administrative
Principes d'organisation
  • Déconcentration · Décentralisation
  • Personnalité morale de l'administration
  • Établissement public : EPA · EPIC
  • Service public · Police administrative
Juridictions administratives
  • Tribunal administratif · Cour administrative d'appel · Conseil d'État
  • Autres …
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Ministère · Organisme divers d'administration centrale

Administration territoriale

Commune · Intercommunalité · Département · Région · Principe de libre administration · Intérêt communautaire

Administration de sécurité sociale
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    • branche accidents du travail et maladies professionnelles
    • branche vieillesse et veuvage (retraite)
    • branche famille (dont handicap, logement...).
  • Régime général : CNAMTS · CNAF · CNAVTS · ACCOS
  • Régime social des indépendants
  • Régime agricole : Mutualité sociale agricole
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Droit de l'administration
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  • Acte administratif unilatéral · Contrat administratif · Acte de gouvernement
  • Principe de légalité
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Contentieux administratif
  • Responsabilité de l'administration française
  • Recours de plein contentieux
  • Recours pour excès de pouvoir
  • Recours gracieux et hiérarchique
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En France, le droit de préemption urbain est l'un des droits de préemption prévus par le droit public. Il est attribué aux communes dotées de la compétence en matière d'urbanisme (communes dotées d'un plan local d'urbanisme ou d'un plan d'occupation des sols, communes dotées d'une carte communale et ayant accepté le transfert de la compétence).

Ce droit permet à la commune d'acquérir prioritairement un bien foncier ou immobilier lorsque celui-ci est sur le point d'être vendu. Lorsqu'un propriétaire vend un terrain ou une maison à un acheteur, avant que la vente ne soit conclue, la commune doit s'exprimer sur sa volonté d'user de son droit de préemption. Si elle choisit de le faire, elle devient prioritaire pour l'acquisition du bien. Sinon, la vente suit son cours normal.

Grâce au droit de préemption urbain, une commune peut ainsi acquérir des biens dont elle a besoin pour mener à bien ses projets d'aménagement (exemple : maison située sur le tracé d'un projet de voirie), sans avoir recours à l'expropriation, et son caractère brutal. Par contre, la préemption, qui se fait au moment où le propriétaire décide de vendre son bien implique que la décision d'acquérir ces propriétés soit prise bien avant que le projet ne soit en phase opérationnelle, engendrant ainsi un coût de portage foncier supplémentaire.

Par ailleurs, ce droit permet à la commune d'avoir une bonne connaissance du marché immobilier sur son territoire, ce qui est une raison de l'importance des zones soumises au DPU et au faible nombre de décisions de préemptions.

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