Il n’existe pas de règlementation précise sur les paramètres de « confort » de l’eau : aspect, goût, odeur, … L’expertise se développe dans les laboratoires, principalement des sociétés de production et de distribution d’eau. Les méthodes relèvent de l’analyse des traces et l’utilisation de technologies de pointe, telles que le nez électronique capable de détecter des goûts et odeurs infimes ou volatiles. Une technologie également utilisée dans le secteur agro-alimentaire (café, champagnes, …)
Les goûteurs d’eau professionnels, « les palais les plus fins » sont capables de qualifier les goûts et odeurs de manière à les caractériser et pouvoir par la suite ajuster les réglages des usines.
Non buveurs, non fumeurs, les goûteurs d’eau sont à l’eau potable ce que sont les nez au parfum : de véritables agents de renseignement.
Les dix astuces et bons conseils du dégustateur d’eau du robinet :
La consommation alimentaire d’eau du robinet en lieu et place d'eau en bouteilles permet de diminuer la pression sur l’environnement. En effet, l'eau du robinet est arrive directement au logement sans utiliser ni bouteilles en plastique, ni transports routiers.
Il est important de préserver l’environnement autour des points de captage pour éviter la contamination de l’eau. Actuellement, en France, une importante politique de mise en place de périmètres de protection autour des ressources vise à protéger l'eau utilisée pour la production d'eau potable. L'établissement de ces périmètres de protection devrait être finalisé en 2014 (Deuxième Plan National de Santé-Environnementale). Le traitement de l’eau peut-être lourd et coûteux lorsque la zone de captage se situe dans une région très polluée, notamment là où est pratiquée une agriculture intensive, de par l’épandage d’engrais et/ou de pesticides, ou encore à cause de l'importance des déjections d'animaux d’élevage (Exemple des nitrates en Bretagne). Bien souvent, les ressources très polluées finissent par être abandonnées au profit d'autres moins polluées.
De nombreux dispositifs de traitement de l'eau à domicile sont commercialisés. Ils permettent par exemple d'éliminer le chlore, les pesticides, les métaux lourds ou le calcaire. Ce dernier représente pourtant, dans l’eau de boisson, une source importante de calcium. Ces systèmes fonctionnent sur la base du passage de l'eau sur une résine sensée retenir les substances à éliminer. Au bout d'un certain temps d'utilisation, ces résines sont saturées par les substances à éliminer et n'assurent plus leurs fonctions efficacement, c'est pourquoi il est important de les renouveler régulièrement.
L’eau du robinet étant également utilisée pour des usages non alimentaires, certaines personnes considérent comme un gaspillage le traitement poussé de l’eau lorsqu’elle sert au lavage du linge, des sols, à la chasse d'eau des toilettes ou à l’arrosage des plantes. Dans certains lieux (par exemple à Cambridge, mais également à Paris ), un double réseau de distribution d’eau est en place, dont l’un distribue de l’eau non potable. Désormais, à Paris, ce double réseau, n'est utilisé que pour le nettoyage des voiries et par les pompiers. En effet, de nombreuses erreurs de branchements d'un réseau sur l'autre ont provoquées plusieurs petites épidémies de typhoïde ou de gastro-entérites et ont conduits les autorités à supprimer progressivement ce réseau non potable chez les particuliers. Depuis 2008 et l'arrêté du minitère de la santé du 21 août 2008, il est possible de récupérer l’eau de pluie pour certains usages non alimentaires comme par exemple le lavage des sols, la chasse d'eau des toilettes ou encore le lavage du linge. Cependant, l'eau de pluie n'est pas potable et souvent bien moins propre que l'eau du robinet (elle peut par exemple contenir des pesticides ou des mousses récupérées sur les toits), son utilisation mérite donc une attention particulière. Le lavage du corps, des dents ou de la vaisselle n'est pas autorisé avec de l'eau de pluie.
Lorsqu’on se lave les mains, il suffit que les mains soient à peine humides et ne pas abuser du savon. C’est la vitesse et ou la fréquence des frottements des mains qui compte. En rinçant les mains, le débit de l’eau doit être faible tout en continuant à frotter les mains.