Église Saint-Augustin (Lyon) | |
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Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région | Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Ville | Lyon |
Culte | Catholique romaine |
Type | Église |
Rattaché à | Archidiocèse de Lyon |
Début de la construction | 1910 |
Fin des travaux | 1912 |
Architecte(s) | Augustin Chomel |
Style(s) dominant(s) | romano-byzantin |
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L'église Saint-Augustin, édifice affecté au culte catholique, est située dans le 4e arrondissement de Lyon, à l'intersection des rues Denfert Rochereau et Jacquard. Elle constitue le sanctuaire paroissial le plus récent de l'arrondissement, à l'exception de l'église Sainte-Élisabeth.
La paroisse Saint-Augustin de Lyon a été érigée sous l'archiépiscopat du cardinal de Bonald, par décret du prince-président Louis Napoléon Bonaparte en date du 3 mars 1851. Cette création précède de peu le rattachement de la commune de Croix-Rousse à la ville de Lyon qui intervient l'année suivante. La fondation de la paroisse procède de la volonté archiépiscopale d'accompagner le développement ouvrier et industrieux de ce faubourg de Lyon par un encadrement clérical à sa mesure. Ainsi, avec les paroisses de Saint-Denis (1803), Saint-Charles-de-Serin (1824) et Saint-Eucher (1840), de même que les quatre paroisses des pentes Bon-Pasteur, Saint-Bernard, Saint-Bruno et Saint-Polycarpe, Saint-Augustin concourt à former une trame religieuse tenue destinée aux Canuts. La fondation tardive de la paroisse Sainte-Élisabeth (1942) relève d'une tout autre logique historique et urbaine, de même que la fusion de cette dernière avec Saint-Augustin, au début des années 1990.
Le vocable de la paroisse rappelle l'installation des augustins déchaussés sur le plateau de Croix-Rousse en 1624, ceux-ci ayant construit l'actuelle nef de l'église St-Denis qui ne deviendra paroissiale qu'avec la Révolution, prenant momentanément le vocable de Saint-Augustin.
La nouvelle paroisse se dote d'une église, bénie le 13 avril 1851, située à l'angle des rues Denfert Rochereau et Valentin Couturier. Cette église ne disparaîtra qu'après la construction de l'édifice actuel par l'architecte Augustin Chomel, de 1910 à 1912, sur un terrain acquit dès le début des années 1880.
Vitrail de Ste-Jeanne d'Arc par l'atelier Nicod et Jubin. |