L'église Saint-Martin est un monument classé par A.R. du 13 juin 1944 avec son environnement : la cure et son portique, le porche d'entrée, le calvaire et l'ancien cimetière.
Eléments architecturaux extérieurs
Située sur un promontoire, dans un élégant écrin de pierres et de verdure que complète un presbytère datant de 1757 bordé d'un haut mur de briques, l'église Saint-Martin flatte le regard par sa prestance.
L’édifice est de type hennuyer du XVIesiècle. Il a connu plusieurs remaniements, notamment au niveau de la nef avec ses ogives de grandeurs inégales, la construction d’une tour en 1849 et la réfection du plafond du chœur au XIXesiècle.
L'intérieur de l'église
Parmi les particularités remarquables du lieu, on note le monument funéraire de Jean III de Trazegnies, décédé en 1550, chevalier de la Toison d'or, et de son épouse Isabeau de Werchin. Unique en Europe, ce monument à deux ponts avec gisants et transi a été sculpté par un carrier de la région du Centre dans des pierres extraites du banc du Centre (Ecaussines, Feluy et Arquenne).
On y trouve également le monument funéraire mural de Charles, marquis de Trazegnies décédé en 1635 et de son épouse Adrienne de Gavre, avec son manteau héraldique complet (armes et cimier).
On peut, enfin, y admirer le monument funéraire de Gillion-Othon (mort en 1669), marquis de Trazegnies et de Jacqueline de Lalaing, œuvre du sculpteur malinois Lucas Fayd'herbe, élève de P.P. Rubens.
Chaire de vérité, deuxième moitié du XVIIIesiècle - Louis XV, chêne
Monument funéraire de Charles II de Trazegnies († 1635) et de son épouse Adrienne de Gavre († 1635)
Confessionnal, XVIIIesiècle, chêne
Autel dédié à Ste Anne - table d'autel avec le pélican nourrissant ses petits XIXesiècle, le prédelle et le retable avec têtes d'Angelots deuxième moitié du XVIIesiècle - bois marbré
Monument funéraire de Jean III de Trazegnies († 1550), chevalier de la Toison d'Or et de son épouse Isabeau de Werchin († 1559) (monument à deux ponts avec gisants et transi, œuvre d'un maître carrier de la région du centre)
Monument funéraire de Charles II de Trazegnies et de son épouse Adrienne de Gavre
Détail de la plaque du monument funéraire de Charles II de Trazegnies et de son épouse Adrienne de Gavre
Gisant de Jean III de Trazegnies et de son épouse Isabeau de Werchin (1550).
La partie haute du gisant de Jean III de Trazegnies et de son épouse Isabeau de Werchin (1550).
Le lion et le chien - détails aux pieds des gisants de Jean III et de son épouse Isabeau de Werchin
La partie basse (transi) du gisant de Jean III de Trazegnies et de son épouse Isabeau de Werchin (1550).
Le Choeur
Alexandre Robert - Jacob recevant la robe ensanglantée de son fils Joseph. (toile terminée en 1841)
Tableau : Jacob recevant la robe ensanglantée de son fils Joseph, peinture d'Alexandre Robert, (natif de Trazegnies) († 1890)
Piscine liturgique ou Crédence XVesiècle - XVIesiècle, gothique, calcairecarbonifère
sur tabernacle : Delta mystique avec l'Oeil de Dieu
trône d'exposition avec Calices surmonté de l'hostie
au sommet : Christ en croix, fin du XVIIIesiècle, Louis XVI marbrerouge, gris et blanc
Fonts baptismaux, troisième quart du XVIesiècle
Autel en pierre du XVesiècle, (calcaire carbonifière de la région du Centre)
Au-dessus du choeur, la croix triomphale, XVIesiècle, avec la Sainte Vierge et Saint Jean, bois du XVIesiècle
La Chapelle N. D. de Trazegnies (côté nord)
Gisant de Gillion-Othon de Trazegnies et de son épouse Jacqueline de Lalaing sculpté par Lucas Fayd'herbe (1669).
Monument funéraire de Gillion-Othon Ier de Trazegnies († 1699), et de Jacqueline de Lalaing († 1672), œuvre du sculpteur malinois Lucas Fayd'herbe, élève de P.P. Rubens
Autel dédié à la Sainte Vierge - N.D. de Trazegnies - moitié du XVIIIesiècle, Louis XV
autel orné de l'Agneau vexillifère
prédelle avec trois Angelots
bois peint, décors de rocailles, en partie dorée argentée.
Le cénotaphe (origine : Prieuré d'Herlaimont) élevé en 1783 en mémoire des Sires de Trazegnies
Confessionnal, copie du XIXesiècle, chêne
Monument funéraire de Messire Pierre de Letouf, comte de Sirot, tué à la bataille de Seneffe le 11 août 1674