Éruption de l'Eyjafjöll en 2010 - Définition

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Conséquences

Cartographie approximative
du nuage de cendres
au-dessus de l'hémisphère nord.
14 avril 2010
15 avril 2010
16 avril 2010
17 avril 2010
18 avril 2010
19 avril 2010
20 avril 2010
21 avril 2010
22 avril 2010
23 avril 2010
24 avril 2010
25 avril 2010
14 au 25 avril 2010

La première phase éruptive a eu peu de conséquences car son impact reste local. Il n'y a ni blessé, ni victimes, ni dégâts, le secteur concerné par les coulées de lave et les retombées de téphras ne comportant ni habitations, ni infrastructures. Des mesures préventives sont cependant prises avec l'évacuation de 500 à 600 habitants vivant en contre-bas du lieu de l'éruption et avec l'interdiction d'accès au lieu de l'éruption qui sera néanmoins levée dès le lendemain. L'absence de restriction d'accès au Fimmvörðuháls permet à de nombreuses personnes, environ 25 000 au 29 mars, de se rendre sur les lieux en dépit des risques liés à la présence de lave, de retombées de téphras, de gaz volcaniques et d'explosions hydromagmatiques.

La seconde phase éruptive a en revanche des répercussions locales et mondiales plus conséquentes. Les jökulhlaups qui se déclenchent détruisent des routes, des fermes et d'autres infrastructures en Islande. Il n'y a toutefois aucun blessé ni victime grâce à l'évacuation préventive des habitations et à la fermeture d'une partie de la Route 1. Des chutes de cendres et de téphras se produisent dans les environs du volcan et notamment en direction du sud et du sud-est, recouvrant paysages, bâtiments et routes. Porté par les vents dominants, le panache volcanique émis par l'Eyjafjöll se déplace au-dessus de la mer de Norvège en direction du sud-est et atteint l'Europe continentale le 15 avril. Ces cendres volcaniques constituent un danger pour la navigation aérienne car elles peuvent notamment entraîner un arrêt des réacteurs des avions. Par conséquent, certains pays ferment partiellement ou totalement leur espace aérien aux vols commerciaux civils dès l'arrivée du nuage. Les premiers à le faire sont la Belgique, la Norvège, le Danemark, l'Irlande et le Royaume-Uni, affectant plus de 6 000 vols. Le lendemain, la majorité des pays allant de la France à la Russie sont concernés par ces mesures préventives, entraînant des perturbations à l'échelle mondiale. Au 20 avril soit cinq jours après le début de l'éruption, le nuage de cendre continue d'être alimenté par le volcan et se dirige dans un premier temps vers l'Europe continentale. De là, il se scinde en deux branches, l'une en direction de la Sibérie, l'autre en direction de l'Amérique du Nord. Malgré son maintien sur une bonne partie de l'Europe, l'altitude de ce nuage de cendres est inférieure à quatre kilomètres ce qui permet aux avions volant à des altitudes supérieures de redécoller. Ainsi, l'Union européenne décide de rouvrir progressivement l'espace aérien au-dessus du continent à partir du 20 avril à h UTC, permettant un retour progressif à la normale dans ce secteur. L'Association internationale du transport aérien a estimé à 1,7 milliard de dollars, soit environ 1,27 milliard d'euros, le préjudice financier subi par les compagnies aériennes.

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