Escadron de reconnaissance 1/33 Belfort - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Fanion

Le fanion de l’escadron de reconnaissance 1/33 « Belfort », rectangulaire et monté sur hampe, a été homologué sous le n° A-388. Il est orné d’une fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 avec, au-dessus du ferret, une olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 et, au-dessus de celle-ci, une seconde olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945.

L’avers du fanion reproduit l’insigne de l’escadron (homologué le 20 octobre 1993 sous le numéro A-1246). Son revers comporte les inscriptions suivantes : Yser, Verdun, Aisne, Somme, Champagne, Allemagne, France 39-40, Tunisie, Italie, Sardaigne, Corse, France, Koweït, ex-Yougoslavie, Kosovo.

Trois décorations sont épinglées sur le fanion de l’escadron. Pour la Grande Guerre : la croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes de bronze et une étoile de vermeil (l’escadron, héritier des traditions de l’escadrille SAL 33 de la Première Guerre mondiale, est en effet autorisé à porter sur son fanion les décorations attribuées à cette escadrille pendant la Grande Guerre). Pour la Seconde Guerre mondiale : la croix de guerre 1939-1945 avec deux palmes de bronze. En janvier 2000, l’escadron s’est vu attribuer la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs avec étoile d’argent pour les opérations effectuées en République fédérale de Yougoslavie.

Par la décision n° 905 du 2 juillet 1945, le général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française et chef des armées, a cité à l'ordre de l’armée aérienne le groupe de reconnaissance 1/33 « Belfort » : « Très belle unité de reconnaissance stratégique qui sous les ordres du Commandant Gavoille, a été engagée sur P-38 depuis juillet 1943. Depuis le 1er mars 1944, a exécuté 350 missions de reconnaissance photographique à très grande distance sur monoplace non armé et non accompagné. De ses bases successives d'Italie, de Sardaigne et de Corse, a exécuté la couverture photographique complète et répétée d'environ 100 000 kilomètres carrés de territoires lointains occupés par l'ennemi. Au cours de missions difficiles et périlleuses effectuées en vol rasant le long des côtes de Languedoc et de Provence a obtenu des renseignements de la plus haute importance pour la préparation du débarquement allié du 15 août 1944. Basée ensuite sur le territoire de la Métropole, a effectué un grand nombre de reconnaissances photographiques qui ont fourni des renseignements précieux à la VIIe Armée américaine puis à la 1re Armée française au cours de l'avance alliée qui a libéré le sud puis l'est de la France. Très belle unité de combat, dont les pilotes ont toujours fait preuve d'un allant remarquable, en même temps que des plus sûres qualités professionnelles. »

Escadrilles

La veille de sa dissolution, trois escadrilles composaient l’escadron de reconnaissance 01.033 « Belfort » : l’escadrille SAL 33 « Hache d'A. Bordage » (première escadrille), l’escadrille EALA 9/72 « Petit Prince » (deuxième escadrille) et l’escadrille BR 244 « Léopard » (troisième escadrille).

Bases de stationnement

Le « Belfort » a successivement été stationné :

  • sur la base aérienne 139 de Lahr-Hugsweier en République fédérale d’Allemagne de 1957 à 1959 ;
  • sur la base aérienne 124 de Strasbourg-Entzheim de 1959 à 1961 ;
  • sur la base aérienne 116 de Luxeuil de 1961 à 1967 ;
  • sur la base aérienne 124 de Strasbourg-Entzheim de 1967 à 1994 ;
  • sur la base aérienne 112 de Reims de 1994 à 2010.
Page générée en 0.099 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise