Shell et PetroSA ont chacune mis en marche une unité GTL (Gas to liquids) de taille intermédiaire en 1993 : 12500 barils/jour pour l'usine de Shell à Bintulu (Malaisie), 24000 barils/jour pour l'usine de PetroSA à Mossel Bay (Afrique du Sud). La renaissance du GTL (encore à confirmer) date des années 2000. Sasol, Chevron, Shell, ExxonMobil, Syntroleum (en), ont notamment signé des accords avec Qatar Petroleum au Qatar, dont les réserves gazières sont considérables, mais depuis, la plupart de ces projets ont été annulés. La première unité de production est entrée en production début 2007, Oryx GTL (34 000 barils/jour), qui appartient à Sasol et Qatar Petroleum. Shell a également débuté fin 2006 la construction de Pearl GTL, usine géante de 140 000 barils/jour. Combinés, l'ensemble des unités GTL opérationnelles devraient produire à l’horizon 2011 quelque 250 000 barils/jour (la production totale de pétrole étant de l’ordre de 84 millions de barils/jour). Un autre projet important est également en cours de construction au Nigeria (Escravos GTL, 34 000 barils/jour). Tous les autres projets GTL envisagés jusqu'ici sont suspendus, que ce soit en Égypte, Indonésie, Bolivie, Afrique du Sud... Ce dernier reste le premier producteur de carburants synthétiques au monde (200 000 barils/jour), avec sa production issue du charbon. La Chine se lance également dans de grands projets de carburants extraits du charbon.
L’Agence internationale de l'énergie (AIE) estime à 2,4 millions de barils/jour la capacité de GTL installée à l’horizon 2030… chiffre à mettre en perspective avec la prévision concernant l’évolution de la demande à la même échéance : 120 millions de barils/jour.
En mars 2006 en Europe, 3 constructeurs automobiles (DaimlerChrysler, Renault, VW) et 2 pétroliers (Chevron, Shell) ont fondé l’AFSE (Alliance for synthetic fuels in Europe) dont l’objectif est de promouvoir ces carburants en Europe.
Le 1er février 2008 Airbus teste en condition réelle à bord d'un Airbus A380 l'utilisation du GTL en tant que carburant (mélangé avec 60% de kérosène) pour l'un des quatre réacteurs de l'avion.