L'Exposition ibéro-américaine de 1929 se tient à Séville (Espagne).
Elle a lieu du 9 mai 1929 au 21 juin 1930 et est un des événements les plus importants du XXe siècle pour la ville de Séville. L'inauguration, prévue à l'origine pour le 1er avril 1911, est plusieurs fois repoussée pour des raisons politico-économiques, notamment à cause de la dictature de Miguel Primo de Rivera et de la Première Guerre mondiale.
L'événement, en plus d'améliorer les relations avec les différents pays latino-américains, doit permettre d'ouvrir la ville à de nouveaux courants, de développer l'urbanisme, l'économie et le tourisme de la ville, d'améliorer son image et de créer des postes de travail.
Les principaux participants sont: l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, Cuba, les États-Unis, le Maroc, le Mexique, le Pérou, le Portugal, l'Uruguay, les communautés autonomes d'Espagne et les provinces d'Andalousie.
L'entrée du pavillon argentin | Le pavillon mexicain |
L'exposition voit la construction de nombreux bâtiments et monuments et la création de places et jardins encore visibles actuellement: Hôtel Alfonso XIII, pavillons des pays invités, Prado de San Sebastián, Plaza de España, jardins de San Telmo, Paseo de las Delicias, statue du Cid, Plaza de América, etc.
Le site de l'exposition est centré sur le Parc de María Luisa, offert à la ville en 1893 par l'infante María Luisa, et réaménagé pour l'occasion par l'ingénieur français Jean Claude Nicolas Forestier.
L'architecte Aníbal González s'est occupé en grande partie de l'aménagement des 1 343 200 m² occupés par l'exposition. Il notamment réalise notamment les pavillons de l'avenue de la Palmera, de l'ancien casino de l'Exposition, de la Plaza de España et d'un bâtiment du quartier de Santa Cruz, sur l'avenue de la Constitution.
Parmi les autres architectes impliqués dans l'Expo, citons Traver et Tomás (Commandement Naval, pavillon de Séville et casino de l'exposition), Martínez Gutiérrez (pavillon de Chili), Cavotto (pavillon de l'Uruguay), Piqueras Cotolí (pavillon du Pérou), Granados (pavillons du Guatemala et de Colombie), Martin Noël (pavillon d'Argentine), Bernardes Vastos (pavillon du Brésil), Amábilis Domínguez (pavillon du Mexique), Gutiérrez Lescura et Mariano Bertuchi (pavillon du Maroc)) et Basterra (pavillon basque).
A la fin de l'Exposition, la population immigrante a autant augmenté que les dettes de l'économie locale, mais les premiers pas sont effectués pour faire de Séville une ville moderne et industrialiséee.
Des édifices de l'Exposition, plusieurs ont survécus jusqu'à aujourd'hui (entre parenthèses leur utilisation actuelle):
Le pavillon du Chili | Le pavillon marocain | Le pavillon du Ministère de la Marine |