Galaxie active

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Galaxie active - Définition

Types de galaxies actives

Les noyaux actifs de galaxie sont généralement divisées en deux classes : radio-silencieux (radio-quiet en anglais) et radio-bruyants (radio-loud en anglais). Dans les objets de la deuxième catégorie, les jets et les lobes qu'ils gonflent contribuent en grande partie à la luminosité (La luminosité désigne la caractéristique de ce qui émet ou réfléchit...) de la galaxie (Galaxies est une revue française trimestrielle consacrée à la science-fiction. Avec...), au moins dans le domaine radio. Les objets radio-silencieux sont plus simples puisque les jets et les émissions sous-jacentes peuvent être négligées.

Noyaux actifs radio-silencieux

  • Les régions de raie spectrale nucléaire (Le terme d'énergie nucléaire recouvre deux sens selon le contexte :) de faible ionisation (L'ionisation est l'action qui consiste à enlever ou ajouter des charges à un atome ou une...) sont un type de noyau galactique qui est entièrement défini grâce à ses raies d’émissions. Comme leur nom l'indique, ces galaxies montrent uniquement des raies spectrales indiquant la présence d'éléments faiblement ionisés, et n'ont aucune autre caractéristiques des NAG. On pourrait donc se demander si tous les systèmes de ce type sont de vrais NAG (alimentés par l'accrétion (L'accrétion désigne en astrophysique, en géologie et en météorologie l'accroissement par...) d'un trou noir (En astrophysique, un trou noir est un objet massif dont le champ gravitationnel est si intense...) supermassif). Si cela est bien le cas, ils constituent les objets les moins lumineux parmi les NAG radio-silencieux.
  • Les galaxies de Seyfert ont été les premiers objets à être différenciés parmi les galaxies actives. Elles montrent des raies d’émissions continues, étroites et (quelquefois) larges. Elles émettent souvent beaucoup de rayons X et, plus rarement, des jets visibles dans le domaine radio. Elles sont subdivisées en deux groupes : Seyfert 1 et 2. Les galaxies Seyfert 1 présentent des raies d’émissions fortes et larges alors que les galaxies Seyfert 2 pas. D'autre part les 1 émettent plus souvent des rayons X de faible énergie (Dans le sens commun l'énergie désigne tout ce qui permet d'effectuer un travail, fabriquer de la...). Les galaxies abritant de tels noyaux sont en règle générale spirales ((voir page de discussion)) ou irrégulières.
  • Les quasars radio-silencieux sont essentiellement des versions plus lumineuses des Seyfert 1. La distinction est arbitraire et s'expriment en termes de magnitude optique (L'optique est la branche de la physique qui traite de la lumière, du rayonnement...). Les quasars sont des objets « quasi-stellaires » en lumière visible (La lumière visible, appelée aussi spectre visible ou spectre optique est la partie du...). Ils montrent toujours des raies d’émissions continues de forte intensité dans le domaine optique et X. Ces galaxies peuvent être spirales, irrégulières, ou elliptiques. On remarque également une corrélation entre la luminosité du noyau et la masse (Le terme masse est utilisé pour désigner deux grandeurs attachées à un...) de sa galaxie (Une galaxie est, en cosmologie, un assemblage d'étoiles, de gaz, de poussières et de...).
  • Les quasars 2 sont, par analogie aux Seyfert 2, des objet (De manière générale, le mot objet (du latin objectum, 1361) désigne une entité définie dans...) lumineux comme un quasar (Une « source de rayonnement quasi-stellaire » (quasar), (quasi-stellar radio...) classique, mais dépourvus de puissantes raies d’émissions dans le domaine optique, qu'elles soient continues ou larges. Ils sont assez difficiles à trouver, même si un certain nombre (La notion de nombre en linguistique est traitée à l’article « Nombre...) de candidats possibles ont été détectés.

Noyaux actifs radio-bruyants

  • Les quasars radio-bruyants se comportent exactement comme des quasars radio-silencieux à la différence qu'ils émettent des jets.
  • Les blazars se distinguent par des émissions rapidement variables, polarisées dans le domaine optique, ainsi que par une production accrue de rayons X et d'ondes (Une onde est la propagation d'une perturbation produisant sur son passage une variation réversible...) radio. Ces objets n'ont pas de raies d’émissions optiques, leur redshift ne peut donc être déterminé qu'à partir des caractéristique de la galaxie hôte. Les raies d’émissions peuvent être intrinsèquement absentes ou simplement submergées par la variable (En mathématiques et en logique, une variable est représentée par un symbole. Elle...) additionnelle : dans ce dernier cas, elles peuvent se dévoiler lorsque ladite variable est à un niveau bas. Les blazars ont un comportement assez proche aux quasars radio-bruyants si ce n'est qu'ils varient très rapidement. Dans les deux cas, on pense que l'émission variable provient de jets orientés vers la Terre (La Terre est la troisième planète du Système solaire par ordre de distance...). Cela a pour conséquence d'amplifier à la fois la luminosité du jet et l'amplitude (Dans cette simple équation d’onde :) de la variabilité.
  • Les radiogalaxies sont un groupe hétérogène d'objets émettant une grande gamme d'ondes radio. En dehors de cela, leurs propriétés en tant que NAG sont diverses. Elles peuvent néanmoins être globalement classées selon leur excitation. Les radiogalaxies faiblement excitées ne montrent ne présentent pas de raies d’émissions forte et étroites, d'autant plus que les lignes excitées proviennent probablement d'un mécanisme différent. Leurs émissions de lumière (La lumière est l'ensemble des ondes électromagnétiques visibles par l'œil...) visible et de rayons X prennent uniquement leur source dans un jet. En revanche, les raies d’émissions des radiogalaxies fortement excitées ressemblent à celle des Seyfert 2. La majorité de ces galaxies sont elliptiques.
  • Les galaxies starburst émettent un pourcentage (Un pourcentage est une façon d'exprimer une proportion ou une fraction dans un ensemble. Une...) élevé de leur lumière (parfois jusqu'à 99 %) en tant que lumière infrarouge (Le rayonnement infrarouge (IR) est un rayonnement électromagnétique d'une longueur d'onde...). On suppose que ces galaxies sont dans une période intensive de formation d'étoiles, et que la grande quantité (La quantité est un terme générique de la métrologie (compte, montant) ; un scalaire,...) de rayonnement (Le rayonnement, synonyme de radiation en physique, désigne le processus d'émission ou de...) des jeunes étoiles est absorbée par les nuages moléculaires. Ces derniers ré-émettraient alors cette énergie dans le domaine infrarouge.
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