Comme beaucoup d'îles de la caraïbe la Guadeloupe est de plus en plus touchée par la violence ces dernières années. D'après les statistiques de l'année 2008 de l'observatoire de la délinquance la Guadeloupe est le 4ème département français en terme d'atteintes volontaires à l'intégrité physique et en matière de violences sexuelles (158 faits en 2008), elle se positionne en seconde position après la Seine-Saint-Denis pour les violences physiques non crapuleuse (dont l'objet n'est pas le vol) avec 3163 faits de ce type en 2008, en 9ème position pour menaces de violences avec 895 faits constatés en 2008. La montée de violence se remarque aussi par des réseaux de gang très structurés et en contact les uns avec les autres mettant ainsi un terme au monopole de gangs de quartiers. La délinquance juvénile est aussi en hausse supérieure aux 8% de la métropole faisant de la ville de Pointe-à-pitre la 10ème ville en matière de criminologie de France. Cette violence s'explique en partie par la sortie du système éducatif de 8000 jeunes chaque année provoquant une grande montée du chômage.
Musique
Archipel de métissage musical, les plages sont bercées par le zouk, le Gwo Ka, la biguine et bien d'autres styles musicaux FWI, « French West Indies ».
Le Gwo-ka, datant de l'esclavage, est la racine musicale guadeloupéenne. Le Gwo Ka a été inventé par les esclaves au XVIIIesiècle et était un moyen d'expression au même titre que le créole, aussi bien qu'une musique identitaire. Le Gwo-ka se joue avec un ka sorte de tambour et est composé de sept rythmes : toumblak, woulé, pajenbel, graj, kaladja, menndé, lewoz; chacun correspondant à un état d'esprit et une ambiance particulière. Aujourd'hui encore, il existe des soirées « lewoz », où musiciens, les « tambouyè », chanteurs, les « répondè » et danseurs improvisent une conversation rythmée pendant des heures. Le terme Ka viendrait de quart, le nom donné aux tonneaux à partir desquels ces « tambours » étaient fabriqués.
Le zouk originellement est une dérive du rythme de la biguine. La percussion du Zouk reprend les temps fort du rythme de la batterie de la biguine.Bien qu'il désigne un bal populaire, le créateur du zouk est l'artiste guadeloupéen Roland Louis, mais il est admis que ce sont les groupes comme Kassav', Zouk Machine, Expérience 7, Gilles Floro et Francky Vincent qui ont été les premiers à exporter ce style musical en dehors de l'archipel guadeloupéen.
Le plus gros succès du Zouk fut néanmoins Maldon, chanson interprétée par les trois filles de Zouk Machine, parmi lesquelles se trouvait la chanteuse Jane Fostin. Au fil de l'évolution s'est crée une nouvelle variante du zouk, le Zouk-love, plus lent.
Les jeunes musiciens guadeloupéens sont actuellement orientés vers le zouk ou zouk-love (Medhy Custos, Slaï), vers le dance-hall ou Reggae-dancehall (Admiral T) et vers la création de label indépendants (Mozaik Kreyol « MK » d'Admiral T, G ZUP concept de DJ Xiner, G Prod de Missié GG…)