L’hôpital Lariboisière est un hôpital parisien situé 2, rue Ambroise Paré dans le 10e arrondissement. Il a été construit au XIXe siècle selon les théories hygiénistes et sur une typologie pavillonnaire. Il a ouvert ses portes en 1854. Depuis le 16 janvier 1986, il est inscrit monument historique.
La décision de construire rapidement un hôpital pour les habitants des faubourgs de la rive droite de Paris a été prise à la suite de l'épidémie de choléra de 1832 où les hôpitaux parisiens s'étaient montrés insuffisants. Le conseil des hospices veut en faire un modèle « un monument de charité où la philanthropie, où la science et l'art soient développés avec tous les progrès du temps. »
Entre 1839 et 1845, de vives controverses s'engagent autour de nombreux projets. Enfin, en 1846, les travaux commencent sous la direction de l'architecte Martin-Pierre Gauthier sur les terrains de l'ancien enclos Saint-Lazare.
L'hôpital Lariboisière est :
L'hôpital s'est successivement appelé :
La comtesse Élisa de Lariboisière, née le 22 janvier 1794, à Paris (fille d'Antoine Roy, ministre des Finances à la Restauration, et épouse du comte de Lariboisière, fils du général d'Empire), qui de son vivant s'était signalée par ses charités, décède sans héritier le 27 décembre 1851. Elle laisse par son testament la plus grande partie de sa fortune pour la fondation d'un hôpital à Paris. Cet hôpital, élevé conformément à sa dernière volonté, et l'un des plus beaux de Paris, a reçu son nom.
Il est désormais rattaché à l'hôpital Fernand-Widal, dans le même groupe hospitalier.