Institution Sainte-Marie d'Antony - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Quelques originalités

Ateliers d’écriture

En association avec l’association culturelle littéraire « Les éditions de l’avenue », Sainte-Marie organise l'animation d'ateliers d'écriture dans les classes primaires. Ces ateliers ont pour buts de développer le plaisir d'écrire, d'encourager le goût de la lecture et de faire de l'écriture un plaisir partagé.

La piscine

Le bâtiment scolaire de la rue de l’Abbaye est connu dans la banlieue sud pour sa grande piscine, très utilisée par le club de plongée.

Enseignement du japonais

Sainte-Marie d’Antony est l’un des rares établissements où le japonais est enseigné à partir de la classe de seconde. Cette rareté est due à la visite d'un ministre japonais de l'éducation nationale au début des années 1980.

Les bâtiments

Les bâtiments scolaires

Le bâtiment principal, côté rue Maurice Labrousse
Le bâtiment principal, côté rue Jean-Charles Persil

Les bâtiments scolaires sont situés :

  • rue Auguste-Mounié (maternelle et primaire), bâtiment construit en 1996
  • rue de l’Abbaye (collège, lycée, classes préparatoires, internat) : bâtiment construit en 1968, extension en 1992. L'inauguration des nouveaux locaux scolaires ont eu lieu le mardi 8 décembre 1992. Ces nouvelles constructions ont permis l'aménagement d'une grande bibliothèque, de salles d'étude ainsi que la réalisation d'un laboratoire de physique-chimie et de sciences naturelles. À cette occasion, le père Délas, directeur, a reçu les Palmes académiques des mains du père Cloupet, secrétaire général de l'enseignement catholique.

Ce dernier bâtiment a été construit sur le domaine de Jean-Charles Persil. On conserva l'ancienne « propriété Chénier », mais on démolit le pavillon de chasse qu'on appelait le « chalet ». La « Maison Saint-Jean », ancienne « propriété Chénier » dite « de la Belle Levantine » est aujourd'hui occupée par la communauté marianiste.

La maison Saint-Jean

La maison Saint-Jean

Ce bâtiment a été construit par Louis-Sauveur Chénier, fils cadet de Louis Chénier, et frère d'André Chénier sur les plans de l'architecte Georges Auguste Ranchon. La femme de Louis-Sauveur Chénier avait acheté le domaine en juin 1805 grâce à la procuration donnée par son mari qui se trouvait alors au camp d'Utrecht. Madame Chénier fit démolir la maison qui s'y trouvait et fit construire la grande maison bourgeoise que nous connaissons aujourd'hui. N'ayant pas remboursé les dettes contractées pour effectuer tous les travaux, Louis Sauveur, après son retour, dut laisser vendre la propriété sur licitation en 1818. Celle-ci fut alors acquise par Jean-Charles Persil, ministre de Louis-Philippe, qui y mourut en 1870.


Ce bâtiment (façades et toiture) fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 21 novembre 1973.

La chapelle « Sainte-Marie Mère de l'Église »

La paroi de verre
La fresque de céramique
L'orgue

Le bâtiment de la rue de l'Abbaye abrite la chapelle « Sainte-Marie Mère de l'Église » construite en 1968 par les architectes Georges Dengler et Zunz. Elle renferme un grand nombre d’œuvres d’art, notamment une très belle et très grande paroi ajourée en briques, œuvre du maître-verrier Henri Martin-Granel, une grande fresque de céramique de 220 carreaux couvrant 41 m2, œuvre de Jacqueline Bechet-Ferber commencée en 1998 et terminée en 2000 par les carreaux en haut à gauche où l'on distingue le sigle de l'année jubilaire : le cercle contenant les cinq continents représentés par cinq colombes de couleur différente.

La messe télévisée y a été célébrée le dimanche 2 mai 1976. Quant à la messe radiodiffusée sur les ondes de France Culture, elle l'est régulièrement à partir de cette chapelle dépendant de la paroisse Saint-Saturnin d'Antony. La dernière messe diffusée le fut le dimanche 10 janvier 2010.

En 1994, la chapelle a été dotée d'un orgue majestueux dû au facteur François Delangue de Metz. Béni par Monseigneur François Favreau, évêque émérite du diocèse de Nanterre, le 7 décembre 1994, il a été inauguré par Georges Bessonnet, titulaire, et par plusieurs organistes de renom : Jean Guillou, Olivier Latry, François-Henri Houbart et Pierre Pincemaille. De conception musicale et technologique particulièrement moderne, il est l'un des plus beaux fleurons des orgues contemporains. Sa construction a duré neuf mois. Riche de 3 050 tuyaux, répartis en 43 jeux sur 3 claviers de 61 notes et 1 pédalier de 32 notes, de 24 clochettes et 19 chanoines, il est équipé d'un système d'assistance électronique.

Page générée en 0.347 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise