Sainte-Marie d'Antony | ||
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Généralités | ||
Création | 1897 | |
Pays | France | |
Coordonnées | ||
Adresse | 2 rue de l'Abbaye 92160 Antony | |
Site internet | www.ism-antony.org | |
Cadre éducatif | ||
Réseau | Enseignement catholique | |
Type | Enseignement privé sous contrat d'association avec l'État | |
Pouvoir organisateur | Tutelle marianiste | |
Directeur | Jean Claude Fourmaux-Lainé | |
Population scolaire | 3 200 | |
Formation | École maternelle, Collège, Lycée général, CPGE | |
Localisation | ||
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L’Institution Sainte-Marie d’Antony est un établissement privé catholique sous contrat d'association avec l'État et sous tutelle marianiste. Il est situé à Antony dans les Hauts-de-Seine. Depuis une quinzaine d’années, l'établissement compte environ 3 200 élèves regroupés en 107 classes, allant de la maternelle aux classes préparatoires, ce qui en fait le plus grand établissement scolaire privé de France. Le pourcentage d'élèves reçus au baccalauréat varie de 96 % à 100 % suivant les filières et les années.
L’établissement actuel, qui a fêté son centenaire en 1997, est né de la fusion des deux anciennes écoles marianistes d'Antony avec deux très anciennes écoles privées d’Antony installées rue Auguste-Mounié (Saint-Joseph au no 12 et La Croix au no 19) puis avec l’établissement créé en 1968 à la suite de la disparition de l’Institution « Sainte-Marie de Monceau ». Ce dernier établissement était tenu par les marianistes à Paris jusqu’en 1968, date à laquelle les bâtiments avaient été détruits pour céder la place au siège d'EDF.
Au XIXe siècle, lorsque l'on remontait la rue Auguste-Mounié (qui s'appelait avenue du Pont), le premier bâtiment à droite était l'école primaire dirigée par les marianistes et qui fut fondée en 1850 par Monsieur Lennuyeux, instituteur, en application de la loi Falloux du 15 mars 1850 sur la liberté de l'enseignement. En face se trouvait une école privée qui a une longue histoire. Cette école, installée là en 1820, fut fondée par les religieux de la congrégation de Saint André-Hubert Fournier. Elle remplaçait celle construite place de l'Église en 1788 qui était devenue trop exiguë. En vertu des lois de laïcisation, la commune crut possible d'installer l'école laïque publique de filles dans le bâtiment de cette école des Sœurs. Les partisans de l'école religieuse, après de très longues et très âpres discussions avec la commune, versèrent 35 000 francs or pour conserver leur école. Mais comme il n'existait pas d'école laïque pour les filles, la commune versa pendant deux ans la somme de 500 francs à l'école qu'on appelait encore l'école des Sœurs, malgré le départ de celles-ci en 1904. Ce ne fut qu'en 1905 que fut ouverte l'école communale des filles. Madame Larrieu, directrice de l'école privée des filles, fut assassinée le 31 juillet 1908 par de jeunes voyous et Madame Balencie qui lui succéda donna le nom d'Institution Jeanne d'Arc à l'établissement qui, vers 1928, devint l'Institut La Croix.
Après la Première Guerre mondiale, Madame Balencie songea à se retirer. Mais l'abbé Sauvanaud, curé de Saint-Saturnin, voulait sauvegarder l'école. Il chercha donc une communauté religieuse qui voudrait bien s'installer à Antony et la reprendre. Les sœurs de la congrégation de la Croix, alors installées à Passy, cherchaient une maison en banlieue. Le 16 juillet 1928, la congrégation La Croix s'installait rue de la Mairie. L'école comptait alors 150 élèves, dont une trentaine d'internes. En 1945, les sœurs transformèrent l'école primaire en école secondaire. En 1953, une nouvelle tranche d'agrandissements fut décidée. En 1955, la suppression de l'internat libéra encore quelques classes. Le nombre des élèves passa à 500 en 1960. Chaque année, l'école s'est développée, jusqu'en 1975 où la congrégation des Sœurs de La Croix se mit d'accord avec la congrégation des Marianistes pour faire de leurs deux écoles une seule unité pédagogique et administrative.
Trois religieux marianistes arrivent à Antony en 1897. Ils s'installent dans la propriété Chénier et y créent une école primaire. En 1898, ils construisent le bâtiment surmonté d'un clocheton, que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de maison Saint-Jean. Ce bâtiment fait alors office de petit séminaire. En 1903, l'enseignement est interdit aux membres des congrégations religieuses. Les frères marianistes sont alors expulsés d'Antony. La propriété est alors achetée par une ancienne novice et devient pension de famille puis hôpital auxiliaire pendant les deux guerres mondiales. Entre temps, les marianistes réinvestissent les lieux et continuent d'enseigner. En 1921, ils créent l’Institution secondaire Sainte-Marie.
Les marianistes qui étaient installés construisent en 1968 l’actuel bâtiment et ouvrent l’Institution Sainte-Marie. Le collège Sainte-Marie de Monceau fusionne alors avec le collège Fénelon qui avait été fondé en 1869 par les prêtres du diocèse de Paris. Ce nouvel établissement fusionne ensuite avec le collège Saint-Augustin pour donner naissance à l’établissement « Fénelon Sainte-Marie Saint-Augustin » puis avec l’établissement de filles « Sainte-Marie La Madeleine » pour créer l'établissement que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de « Fénelon Sainte-Marie ». Quant à l'école, elle s'est installée en 1996 dans des bâtiments nouvellement construits en remplacement des bâtiments de l'École La Croix, démolis le 28 août 1995.
L'établissement doit beaucoup au Père Roger Ninféi qui, après avoir dirigé pendant 10 ans le Collège Stanislas de Paris, mit son expérience à profit pour mettre en place des structures solides et efficaces tant en ce qui concerne les problèmes scolaires que ce qui touche à l’aspect éducatif. Au cours de ces dix ans l’établissement a pris sa vitesse de croisière et s'est aussitôt situé dans le peloton de tête des écoles catholiques de la zone sud du département des Hauts-de-Seine.
L'association des anciens élèves de Sainte-Marie d'Antony a intégré les anciens élèves de Sainte-Marie de Monceau.