Le lavage broncho-alvéolaire représente une méthode d'exploration des territoires alvéolaires, c'est-à-dire du "poumon profond". Il apporte par son étude des populations cellulaires, des renseignements intéressants pour le diagnostics et la surveillance d'un certain nombre d'affections respiratoires diffuses (sarcoïdose, fibrose pulmonaire, pneumopathie immuno-allergique). De plus, même en connaissance des risques et de la douleur possible pour le patient, cet examen est très rentable (sur le plan bénéfices/risques) pour établir un diagnostic différentiel.
Le liquide récupéré est examiné puis analysé en laboratoire.
On en étudie l'aspect, la nature et la composition biochimique. Ceci permet d'évaluer par exemple la présence de facteurs tumoraux ou d'anomalies biochimiques et inflammatoires. On pourra ensuite apprécier le besoin ou les effets d’une thérapie sur le tissu du poumon interstitiel et la probabilité de problèmes toxicologiques entre autres. On y étudie aussi le nombre et la qualité des objets présents dont :
L’examen peut également révéler des indices de pathologies dont l’origine n’est pas infectieuses ; - infiltration néoplasique diffuse (présence de néoplasie|cellules néoplasiques) - hémorragie intra-alvéolaire (sidérophages) - pneumopathie d'hypersensibilité (lymphocytose marquée, mastocytes, éosinophiles) - protéinose alvéolaire (aspect laiteux, détection de protéines) - histiocytose X (excès de cellules de Langerhans / corps de Birbeck) - pneumonie à éosinophiles - asbestose, bérylliose, silicose.. - sarcoïdose (prédominance lymphocytes T avec rapport CD4 / CD8 élevé)
C’est un mode d’investigation qui complète la radiographie de l'arbre pulmonaire.
Un échantillon de tissu bronchique (biopsie) peut être prélevé par une petite pince introduite dans le canal du fibroscope.