Elle est électrifiée en 25 kV 50 Hz de :
La traction des trains phares de la ligne a été assurée par des locomotives à vapeur 141 P. Puis vint la dieselisation avec les A1AA1A 68500 (sous-série des A1AA1A 68000), puis les puissantes CC 72000 (toutes du dépôt de Chalindrey), dont les fumées furent mises en cause par les riverains, notamment ceux de l'Est parisien, ce qui engendra la modernisation de certaines et leurs transformation en CC 72100. Actuellement, la ligne est desservie essentiellement en trafic voyageurs par des CC 72100, ainsi que des AGC (Autorail à grande capacité) diesels ou bimodes.
Entre Paris-Est, Longueville (et Provins), le réseau Transilien est totalement assuré depuis fin 2008 par des B 82500 qui ont remplacé les RIO (Rame inox omnibus) réversibles, remorquées par des BB 67400.
Pour le fret, des BB 75000 sont aujourd'hui de plus en plus présentes, en remplacement des BB 67400 ; des BB 69200 et BB 69400 y sont également présentes régulièrement.
Le viaduc de Chaumont, remarquable viaduc en maçonnerie à trois niveaux d'arches, situé à l'ouest de la gare de Chaumont permet de franchir la vallée de la Suize. Il date de 1856.
Le 10 juin 2007, la mise en service de la première section de la LGV Est européenne, entre Vaires-sur-Marne et Baudrecourt et utilisée par les TGV entre Paris-Est et Strasbourg, entraine une très forte diminution des trains Corail Intercités de la ligne, remplacés par des TER des différentes régions traversées. En effet, Mulhouse et Bâle sont depuis reliées plus rapidement par cette liaison, malgré l'important détour occasionné.
La quasi-totalité de la ligne n'est pas électrifiée actuellement, même si une future électrification partielle est en projet de Gretz-Armainvilliers à Troyes et Provins (études d'avant-projet terminées), pour une mise en service estimée en 2016. Ce projet devrait coûter 152,25 millions d'euros.
L'électrification entre Lure et Belfort est demandée par des élus de Lorraine et de Franche-Comté pour créer une radiale entre les LGV Est et Rhin-Rhône en prolongement de la ligne Blainville-Damelevières - Lure.
La ligne a vu sa desserte modifiée en 1994 lorsqu'il a été décidé de supprimer les omnibus entre Gretz-Armainvilliers et Troyes.
De Gretz-Armainvilliers à Longueville, une desserte de type semi-directe a été conservée alors qu'entre Gretz-Armainvilliers et Troyes, seules les gares de Nogent-sur-Seine et Romilly-sur-Seine subsistent pour le trafic voyageurs et ne sont plus desservies que par les TER Champagne-Ardenne et certains trains Intercités.
En Île-de-France, les arrêts suivants, dans l'ordre d'éloignement depuis Paris, ont été fermés ou l'étaient déjà : Villepatour-Presles, Ozouer-le-Voulgis, Grandpuits, Rampillon et Maison-Rouge.
Les dessertes régionales au départ de Longueville pour Troyes et vice-versa ont été supprimées, les dernières étaient assurées par des EAD.
Le fret représente les deux tiers du trafic de la ligne.
Jusqu'au 9 juin 2007 circulaient des trains Intercités de Paris-Est à Bâle CFF, héritage de grands trains internationaux tels L'Arbalète. Ceux-ci ont été limités à Mulhouse-Ville voire Belfort, le lendemain, lors de la mise en service de la LGV Est, et le train de nuit qui reliait Paris à Coire par Zurich a été supprimé.
La desserte voyageurs est aujourd'hui assurée par :
La mise en service de la LGV Rhin-Rhône en 2011 pourrait contribuer un peu plus au recul des trafics en reportant les Belfortains depuis la Gare de Belfort-Montbéliard TGV sur de nouveaux TGV directs via Dijon, de même que les voyageurs à destination de Vesoul qui se verraient offrir une correspondance par autocar depuis la nouvelle gare de Besançon TGV.