Louis-Furcy Grognier (naturaliste) - Définition

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Introduction

Médaille officielle à son effigie

Louis Furcy Grognier, professeur, puis directeur de l'École nationale vétérinaire de Lyon, est né le 20 avril 1774 à Aurillac dans le Cantal, marié avec Julie Magne, il est décédé le 7 octobre 1837 à Lyon.

Biographie

Né du premier mariage en 1772 de Antoine Grognier, premier huissier audiencier au tribunal d'Aurillac, et de Françoise Bruel, il ne doit pas être confondu avec ses trois frères appelés Louis-Furcy comme lui.

Il naît à Aurillac, d’un père notaire, et y fait de médiocres études. D’abord destiné à la marine, il entre dans une école spéciale à Bordeaux, mais qui est supprimée sous la Révolution. Il revient alors chez ses parents, et, contraint de changer de carrière, il est admis comme élève à l’École vétérinaire de La Guillotière, dirigée par Bredin.

Grognier se lie d’amitié avec le fils de son maître, Raphaël Bredin, qui succède plus tard à son père dans la place de directeur de l’école. Il remporte des prix, obtient la place de répétiteur. La famille souffre des événements révolutionnaires, et Grognier reçoit le soutien de son professeur. Il combat, au siège de Lyon, contre l’armée de la république, et occupe une place dans l’administration municipale. Forcé, après la reddition, de prendre du service dans l’armée sous un nom emprunté, il fait une campagne dans la Vendée, où il peut utiliser ses connaissances dans un dépôt de cavalerie. Plus heureux que beaucoup d’autres habitants de Lyon, il revient, en l’an VII (1799), reprendre ses travaux à l’École vétérinaire. Il obtient la place de bibliothécaire de l’école, et, plus tard, à la suite des concours, la chaire de botanique médicale.

Puis il passe à une chaire plus en rapport avec ses goûts, jusqu’à sa mort, celle de zoologie, d’hygiène, de multiplication des animaux domestiques et de jurisprudence vétérinaire. Le premier essai de Grognier est une Notice historique et raisonné sur C. Bourgelat, fondateur des écoles vétérinaires, où l’on trouve un aperçu statistique sur ces établissements (Paris : Mme Huzard, Lyon, chez Reymann et Cie, 1805, in-8°, VI-252 p.), avec un état de l’art vétérinaire avant Bourgelat, et plusieurs remarques sur la fondation et l’organisation des écoles vétérinaires.

Grognier devient successivement membre de la Société d’Agriculture, dont il est le secrétaire perpétuel, de la Société de médecine, de l’Académie des belles-lettres, puis du Comité de salubrité, et il a souvent l’occasion de prendre la parole sur des objets variés. Il compose beaucoup d’opuscules, de mémoires, de rapports et d’éloges qui lui valent des prix des sociétés savantes auxquelles il les adresse, et dont la plupart l’admettent au nombre de leurs membres correspondants. En 1833, il publie deux ouvrages qui deviennent indispensables aux élèves des Écoles vétérinaires, à savoir un Cours d’hygiène vétérinaire et un Cours de zoologie vétérinaire, qui sont de nouveau édités à l’année de sa mort, en 1837.

En dehors de ces ouvrages, il a publié quelques articles dans le recueil de comptes rendus des travaux de la Société d’agriculture, d’histoire naturelle et arts utiles de Lyon (1812, 1813, 1817, 1822, 1824).

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