Maurice-Marie Janot - Définition

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Sociétés et académies

  • Membre résident de la Société de pharmacie de Paris (future Académie de pharmacie en 1941) ;
  • Secrétaire général technique de la Pharmacopée française (1943-1968) ;
  • Membre du Comité consultatif des Universités (1945-1970);
  • Archiviste de l’Académie de pharmacie (depuis 1945) ;
  • Vice-président fondateur de la Société de technique pharmaceutique (1946);
  • Membre du Conseil de la Société chimique de France (1949) ;
  • Membre du comité d'experts pour les antibiotiques de l’Organisation mondiale de la santé (1950) ;
  • Membre du Conseil de la Société de chimie biologique (1951-1956) ;
  • Vice-président du Conseil de la Société chimique de France (1952-1954 / 1958-1966) ;
  • Membre du Conseil académique de l'Université de Paris (1954-1955);
  • Membre du Conseil de l'Université de Paris (1955-1970);
  • Codirecteur de l'Institut de chimie des substances naturelles du C.N.R.S. (1955-1968);
  • Membre de l'Académie de médecine (1956) ;
  • Président du Conseil de la Société de chimie biologique (1961) ;
  • Membre de l'Académie des sciences, au siège de Marcel Delépine (1967) ;
  • Président de l’Académie de pharmacie (1968) ;
  • Vice-président de la Commission européenne de pharmacopée et chef de la délégation française ;
  • Membre du Conseil supérieur d'hygiène publique de France (1972) ;
  • Président de la Commission de la pharmacopée française (1973) ;
  • Président de l'Académie de médecine (1973).

Maurice-Marie Janot fut également :

  • Vice-président de la Société d'histoire de la pharmacie ;
  • Président du Sénat de l'Université de Paris-Sud.
  • Docteur honoris causa des Universités de Stockolm-Upsala, Liège, Athènes et Bruxelles ;
  • Membre d’honneur de la Société chimique de Belgique ;
  • Membre d’honneur de la Société suisse de chimie.

L’œuvre scientifique

La chimie des substances naturelles

La première étude de Maurice-Marie Janot, sujet de sa thèse de doctorat en sciences naturelles, a porté sur la chimie du sclaréol, principe cristallisé isolé de l'essence de sauge dont il a démontré en 1931, dans le laboratoire de L. Ruzicka à l'École polytechnique de Zurich, la nature diterpénique.

Par la suite, il a consacré l’essentiel de ses recherches à la chimie des substances naturelles d’origine végétale, plus particulièrement des alcaloïdes dont il a isolé, analysé, synthétisé et étudié plus d’une centaine. Pour en établir la structure, il a été l’un des premiers à utiliser la résonance magnétique nucléaire, la spectrométrie de masse et le dichroïsme circulaire.

En 1953, il a établi la structure de la corynanthéine, étape majeure dans le progrès de la chimie des alcaloïdes.

Tous d’un grand intérêt théorique, certains des résultats obtenus par Maurice-Marie Janot ont également présenté un intérêt pratique, ceux par exemple qui ont porté sur des types structuraux nouveaux, des mécanismes stéréochimiques et réactionnels, des voies d'accès simplifiées aux hormones stéroïdes.

Les autres domaines

De 1939 à 1940, Maurice-Marie Janot à contribué aux recherche en chimie biologique de M. Y. Raoul sur le dosage de la vitamine A et du carotène dans le sang. Il a également travaillé sur les antibiotiques, et ce dès 1943. D’autre part, il a poursuivi des recherches en hydrologie, sur les eaux vosgiennes radioactives, et en physiologie, sur la chimie de la croissance des plantes. Enfin, en 1972, il a abordé l'étude des lipides de l'ovocyte du cœlacanthe.

L’enseignement

Dans le domaine de la chimie des substances végétales, Maurice-Marie Janot est à l’origine, avec Robert Goutarel, d'une école très active. Parmi les élèves formés à son enseignement, près de quarante sont devenus, en France, professeurs, maîtres de conférences, directeurs ou maîtres de recherche au CNRS. Et à l'étranger, douze ont accédé au professorat.

L'œuvre de Maurice-Marie Janot se prolonge aujourd’hui dans les études de chimie et de pharmacologie des substances naturelles que poursuivent, en France comme à l'étranger, l'Institut de chimie des substances naturelles et plusieurs autres centres de recherche.

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