La sécurité sociale française rembourse le traitement d’orthodontie pour les enfants à hauteur de 100% du tarif de convention soit 193.50€ par semestre.
En Suisse, l'assurance maladie de base ne rembourse que certains cas graves bien précis. L'acquisition d'une assurance complémentaire dentaire avant l'apparition des dents définitives (6 ans) est donc vivement recommandé. Le taux de remboursement de ces assurances est très variable et peut être limité à un montant total pour tout le traitement et/ou à un montant maximal par année.
Les forces exercées doivent être douces et constantes. Des forces trop brusques, pulsions linguales et mouvement de va-et-vient entre autres associées à la physiologie propre au patient entraînent des problèmes : récessions parodontales, surtout lorsque l'hygiène est mauvaise et résorptions radiculaires, (destruction de la racine de la dent), à ne pas confondre avec les rhyzalyzes qui correspondent à la résorption naturelle des dents de lait) .
Les attaches collées sur les dents peuvent fragiliser l'émail surtout lorsque l'hygiène bucco-dentaire est insuffisant. Lors de la dépose, des fragments d'émail peuvent être arrachés (surtout avec les brackets en céramique blanche) et sa surface reste poreuse.
Le problème majeur en fin de traitement est la contention des dents dans leur nouvel emplacement thérapeutique : en présence d'une déglutition salivaire atypique persistante (car non corrigée ou trop tard) et d'une manière générale lorsque l'équilibre musculaire oral dont la langue est le pivot central n'a pas été pris en compte, les dents tendent à revenir sur leur place originelle d'avant le traitement ODF. C'est la récidive orthodontique. Pour éviter un tel échec, le patient peut consulter un orthophoniste qui vérifiera la déglutition et la rééduquera si nécessaire.
En France, l'orthodontie est essentiellement pratiquée par des chirurgiens-dentistes spécialistes en orthopédie dento-faciale (six ans d'études de chirurgie-dentaire puis quatre ans de spécialisation en orthodontie), mais peut l'être également par des chirurgiens-dentistes non spécialistes ou des médecins stomatologistes qualifiés en orthopédie dento-maxillo-faciale et titulaires d'un Diplôme Universitaire (DU) correspondant.