Les panneaux de signalisation routière sont des éléments de la signalisation routière. Il désignent à la fois le dispositif sur lequel est implanté un signal routier et le signal proprement dit.
Placés sur le côté des routes, ils ont pour fonction
La signalisation routière est aussi vieille que les routes. Les premiers signes furent ceux donnant les directions. L'Empire romain a érigé des bornes, en colonnes de pierres, le long des routes pour indiquer les distances jusqu'à Rome. Au Moyen Âge, les signaux directionnels devinrent courants, indiquant la direction des villes aux carrefours. Inscrites sur des colonnes ou des bornes, les indications sont progressivement, à partir du XVIIIe et au XIXe siècle, placées sur des plaques (en fonte, à partir de 1835), dites plaques de cocher, fixées sur les murs, les croix ou obélisques des carrefours, ou sur des poteaux métalliques.
La signalisation devint beaucoup plus importante avec le développement de l'automobile. Les principes de base de la plupart des signalisations furent définis le 11 octobre 1908 lors du premier congrès international de la route à Rome.
La représentation symbolique sur les panneaux de circulation (par des pictogrammes, des images de carrefours, etc) en remplacement de textes, apparaît dès le début du siècle : 1902 en France, 1903 en Italie, 1907 en Allemagne. La convention internationale de Genève de 1909 standardise au niveau international quatre types de signaux : Virage, croisement, cassis et passage à niveau.
Depuis cette époque, des changements considérables sont intervenus et le nombre de panneaux différents a considérablement augmenté. En France, le nombre est ainsi passé de 4 en 1909 à 384 en 2007.
Pour plus de détail sur l'évolution des signaux, voir
L'évolution de la nature des panneaux, considérés comme dispositifs sur lesquels sont implantés des signaux routiers, a quant à elle suivi l'évolution des techniques et des technologies.
La convention de Vienne signée en 1968 avait pour objectif de standardiser la signalisation au niveau international, mais vu la diversité des usages en matière de couleur, elle n'a pu que définir un cadre commun qui convienne à tous. Si un consensus est à peu près atteint sur la signalisation de police, ce n'est pas le cas pour la signalisation de direction.
Selon la convention de Vienne, les signaux d’indication montrent soit des symboles ou inscriptions blancs ou de couleur claire sur fond de couleur foncée, soit des symboles ou inscriptions de couleur foncée sur fond blanc ou de couleur claire. La couleur rouge ne peut être employée qu’à titre exceptionnel et ne doit jamais prédominer.
Les signaux de présignalisation ou de direction concernant les autoroutes ou les routes assimilées aux autoroutes portent des symboles ou inscriptions en blanc sur fond bleu ou vert.
Ainsi la porte est-elle ouverte à de nombreuses configurations. Le tableau suivant présente les couleurs utilisées dans différents pays, qui ne sont pas tous signataires de la convention de Vienne.
Pays ou région | Routes secondaires | Routes principales | Autoroutes |
---|---|---|---|
Allemagne | Jaune | Jaune | Bleu |
Belgique | Bleu | Bleu | Vert |
Danemark | Blanc | Bleu | Vert |
Espagne | Blanc | Vert | Bleu |
États-Unis | Blanc | Vert | Vert |
Finlande | Bleu | Bleu | Vert |
France | Blanc | Vert | Bleu |
Grande-Bretagne | Blanc | Vert | Bleu |
Grèce | Bleu | Bleu | Vert |
Iran | Blanc | Vert | Bleu |
Israël | Vert | Vert | Bleu |
Italie | Bleu et blanc pour les mentions locales | Bleu | Vert |
Luxembourg | Jaune | Jaune | Bleu |
Pays-Bas | Blanc | Bleu | Bleu |
Portugal | Vert | Vert | Bleu |
Québec | Vert | Vert | Vert |
Suède | Bleu | Bleu | Vert |
Suisse | Blanc | Bleu | Vert |