Des abondances importantes peuvent être mesurées lors des blooms (plus de 1000 cellules/Litre d'eau de mer, avec record avec plus de 37 106 cellules/Litre en Baie de Somme début avril, sur le littoral picard et du Nord-Pas-de-Calais. Ifremer a par exemple détecté des Phaeocystis abondants sur le littoral boulonnais et picard en mars et mai 2003, et du mois de mars à celui de juin 2003 dans le dunkerquois.
Elles semblent multiples, mais surtout dépendre de la quantité et proportion de nutriments : Lancelot et ses collègues - en 1987 - puis riegman et son équipe ont estimé que l'eutrophisation des littoraux (par apports de nitrates et phosphates terrigène, via rivières, fleuves et précipitations) étaient la cause probable de blooms de Phaeocystis . Cinq ans plus tard, Riegman et al - en 1992 - précisaient le mécanisme : ce sont des changements de proportions entre nutriments, et non seulement leur excès qui favoriserait ces blooms. Des conditions conditions de température, salinité, et selon Peperzak en 1993 un apports important d’eau douce (pluies de printemps, fonte de neige) seraient également déterminantes pour qu'un bloom apparaissent, mais ce ne sont pas les facteurs principaux selon Lancelot et Verity, Lancelot estimant (1987, 1995) que certaines conditions météorologique (vents/marées) favoriseraient l'agrégation de colonies enrobées de mucus. Ce mucus pouvant jouer le rôle de réservoir énergétique et de phosphore la nuit (quand la photosynthèse ne peut être activée et le jour si le phosphore dissous dans l'eau est épuisé).
Le bloom prend généralement fin aussi « brutalement » qu'il est apparu. Ce mécanisme semble avoir plusieurs explications :