La plaine du Pô est une des régions les plus densément peuplées d'Europe. Les trois-quarts de l'activité économique de l'Italie s'y sont développés avec les conséquences que cela implique pour l'environnement. Il y a notamment les problèmes posés par les eaux du Pô et de ses affluents, chargés de la pollution urbaine et de la pollution issue de l’agriculture (nitrate, lisier...). Ces pollutions, en arrivant dans le delta du Pô, favorisent le développement d’algues (algues brunes).
1986, l'année de l'algue brune fut un coup terrible pour l'environnement et l'économie touristique de la côte Adriatique, de Venise à Ancône. Depuis cette catastrophe, les autorités ont drastiquement réduit l'utilisation des pesticides et autres produits chimiques, et les nouvelles normes environnementales européennes pour l'industrie ont réduits les effets catastrophiques. Problèmes également dans les grands ports maritimes comme Ravenne ou Venise, où la raffinerie de Mestre joue un grand rôle dans la pollution et l'envasement de la lagune.
Le parc naturel du Pô est le seul en Europe à protèger dans son intégralité et sur toute sa longueur un fleuve de cette taille. Les affluents les plus importants, par exemple le Ticino, sont eux aussi inclus dans ce parc. Le reboisement des berges et la destruction des digues permettent au fleuve de se développer naturellement et d'abriter aujourd'hui une faune très variée.
Plus de 3 000 kilomètres d’autoroutes, dont certaines à deux fois quatre voies (Milan-bergame, Modène-Bologne). Les plus anciennes, construites avant guerre par Mussolini, reliaient Milan au lac Majeur (60 km à Sesto Calende), aux lacs de Côme et de Garde pour des besoins de prestige politique de Mussolini et pour joindre entre eux les grands centres industriels de Milan, Bologne, Turin, Venise, Trieste. Puis pour répondre au trafic croissant dus au tourisme, le réseau s’est développé dans tous les sens. Développement par des entreprises privées, pour les autoroutes payantes, et par l’État pour les autoroutes gratuites.
Les voies ferrées suivent pratiquement les mêmes parcours que les autoroutes.
L'Italie développe un réseau de train à grande vitesse reliant les principales ville du pays. les lignes forment une sorte de "T" reliant les villes de Turin - Milan - Venise et Milan - Bologne - Florence - Rome - Naples. La ligne Milan-Gênes est en Phase d'étude définitives. Le Tunnel du Fréjus, actuellement en construction, devrait relier Lyon à Turin d'ici 2016 et permettra un désenclavement de l'Italie au reste du réseau européen a grande vitesse.