La prévision a court terme est aussi vieille que la prévision météorologique elle-même. Au cours du XIXe siècle, les premiers météorologues modernes utilisaient des méthodes d'extrapolation pour prédire le déplacement des dépressions et des anticyclones qu'ils analysaient sur les cartes de surface. Les chercheurs ont par la suite appliqués les lois de la dynamique des fluides à l'atmopshère et ont pu développer la prévision numérique du temps telle qu'on la connait aujourd'hui. Cependant, les problèmes de résolution des données et de paramétrisation des équations primitives atmosphériques laissent encore une incertitude sur les prévisions à petite échelle, dans le temps et l'espace.
L'arrivée des moyens de télédétection, comme le radar et le satellite, en plus des développements rapides de l'informatiques, aident grandement à combler ce trou. Plusieurs pays ont développé des programmes de prévision immédiate comme mentionné antérieurement. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) supporte ces efforts et tient des campagnes de tests de ces systèmes à diverses occasions. Par exemple, aux Jeux olympiques de Sydney et de Beijing, en Chine, plusieurs pays ont été invités à utiliser leurs logiciels en support aux jeux. Le Canada va quant à lui démontrer les capacités de son programme SNOW V-10 aux Jeux olympiques d'hiver de 2010.
Plusieurs conférences scientifiques abordent le sujet. En 2009, l'OMM a même organisé un symposium seulement sur la prévision immédiate.