Projet d'aéroport du Grand Ouest - Définition

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Appel d'offre

Le nouvel appel d'offre (le premier ayant été annulé) du maître d'ouvrage l'État (Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire ainsi que la Direction générale de l'Aviation civile) qui court jusqu'à fin octobre 2008, a eu quatre candidatures (au 5 octobre 2008). Ce sont les groupes :

  • Bouygues
  • SNC-Lavalin (groupe canadien)
  • Véolia
  • Vinci.

Cet appel d'offre comprend outre le financement, la construction et la gestion de ce projet, l'exploitation des aéroports de Saint-Nazaire /Montoir-de-Bretagne et Nantes Atlantique (ouvert pour Airbus industrie).

L'opposition au projet

Des opposants à l'aéroport devant l'Assemblée Nationale - 5 mai 2010

En juin 2009, un collectif d'élus se rassemble et envoie un courrier aux élus de la région pour rouvrir le débat et obtenir une étude des solutions alternatives. Le courrier, signé par une quinzaine d'élus au départ, reçoit un bon écho : ils sont en deux semaines, 150 représentants du peuple à l'avoir rejoint . Le collectif rassemble notamment le sénateur du Parti de gauche François Autain, les conseillers généraux Françoise Verchère, Hervé Bocher, Gilles Denigot, Claude Naud ou Marcel Verger, le député Vert François de Rugy, des élus Verts et UDB du Conseil municipal de Nantes ou Emmanuelle Bouchaud du Conseil régional.

Le 27 juin 2009, le maire de Saint-Nazaire, Joël Batteux (qui siège au Syndicat mixte d'études de l'Aéroport de Notre Dame des Landes), défenseur du projet, a, en conseil municipal, émis une réserve sur la pertinence d'un projet d'aérodrome en temps de crise économique.

En août 2009, se tient sur le futur emplacement de la piste du projet d'aéroport le premier camp action climat français. L'aéroport de Nantes est envahi par deux-cent manifestantset des maisons sur les terres du projet, occupées.

Au niveau local, le parti politique gaulliste Debout la République ainsi que le NPA 44 ont pris position contre la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Ce projet fait l'objet de contestations émanant des associations de défense de l'environnement et des Verts. Ces derniers estiment qu'il est contraire aux objectifs du Grenelle de l'environnement de favoriser le développement du transport aérien. Les mouvements écologistes s'opposent à ce projet en évoquant notamment la destruction de terres agricoles, l'augmentation des impôts locaux, l'impact du transport aérien sur l'effet de serre et la sous-utilisation des autres aéroports de la région.

Les adhérents de l'ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes) considèrent que 60 000 personnes seraient atteintes par les nuisances sonores et que la sécurité d'un secteur de concentration industriel classé Seveso serait touché car le projet de piste serait dans l'axe de la raffinerie de Donges et de la centrale thermique de Cordemais. Ils considèrent aussi que les objectifs du Grenelle de l'environnement sont incompatibles avec le maintien du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Pour tenir ces objectifs, ils proposent la suppression immédiate de tous les avantages fiscaux dont bénéficie le transport aérien (pas de TIPP, TVA à 5 % au lieu de 20 %, réduction de 30 % sur les taxes foncières, subventions des collectivités territoriales). Pour limiter l'augmentation du trafic à Nantes Atlantique, ils préconisent aussi la délocalisation des charters sur l'aéroport d'Angers qui fonctionne à 15 % de ses capacités.

La Chambre de commerce et d'industrie de la Vendée s'oppose à ce projet.

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