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Bases fondamentales de la Médecine
A la conquête de la vérité scientifique
- Au XXe siècle, plusieurs découvertes procurent des références universelles et des données acquises aux bases fondamentales de la Médecine (BAC en médecine générale) : Physique (gravité terrestre), Chimie, Biologie, Anatomie, Physiologie humaine (réflexe de Pavlov ; réflexes de Sherrington), Biochimie (cycle de Krebs), etc.
- L'être humain non malade repose de moins en moins sur des dogmes : ce que l'on appelait « vital relations » ou « hinge axis » en gnathologie (1924) devient précis, scientifique et reproductible. Aujourd'hui, les bases fondamentales de la médecine sont devenues objectives, rigoureuses et incontournables pour toute science de l'occlusion.
Physique
- En plus de l'action biologique des muscles sur les structures anatomiques, les composants de l'appareil manducateurs sont soumis à différentes forces. Une force (physique) constante distingue la masse du poids des organes buccaux : elle répond à la loi universelle de la gravitation terrestre (gravitation, pesanteur et accélération).
Anatomie de l'appareil manducateur
- Le parodonte, ou périodonte, réunit la dent à l'os alvéolaire supporté par les maxillaires. Un nombre important de mécanorécepteurs, ou propriocepteurs desmodontaux, sont logés dans le ligament parodontal : ils permettent d'informer le système nerveux central (SNC) sur l'intensité et la direction des contraintes exercées sur les dents.
- L'articulation temporo-mandibulaire (A.T.M.) a un rôle très secondaire dans le fonctionnement de l'appareil manducateur.
- Les muscles manducateurs comprennent les muscles masticateurs, ainsi que les muscles sus-hyoïdiens et les muscles sous-hyoïdiens. Ils interviennent autant dans la posture, que dans les différentes fonctions maducatrices.
- Le système nerveux reçoit les informations dentaires, musculaires, articulaires ou algiques (douleurs) via les propriocepteurs desmodontaux de type 1 (dents), les corpuscules de Meissner (lèvres, muqueuses, langue), les corpuscules de Golgi (ATM), les fuseaux neuromusculaires (muscles) ou les terminaisons libres dans ces divers éléménts anatomiques. La branche mandibulaire du nerf trijumeau (V3) et sa branche motrice (Vm) sont les principales voies vectrices de l'information sensitive, sensorielle ou motrice.
Physiologie de l'appareil manducateur et des muscles
La relation maxillo-mandibulaire, ou fonction manducatrice
Les muscles
- On parlera des muscles manducateurs lors d'une fonction précise, réflexe ou volontaire : mastication, phonation, déglutition, etc.
- On réserve les termes muscles posturaux lors d'une inactivité relative de l'appareil manducateur : c'est la position de repos physiologique de la mandibule.
- Pour le surplus : voir myocyte et contraction musculaire.
Le mouvement réflexe
Le mouvement volontaire
Biochimie du myocyte strié et myalgie
- Le muscle postural, contracturé à plus de 30% de la contraction maximale volontaire (C.M.V.), voit ses veines collapsées (pincées). Donc, le débit sanguin s'annule dans le muscle, ainsi que l'approvisionnement en oxygène et l'élimination des produits du catabolisme.
- Au sein de la cellule musculaire (myocyte), le rendement de la glycolyse et du cycle de Krebs, en présence ou non d'oxygène, chute de 36 ATP (respiration) à 2 ATP (fermentation) en l'absence d'oxygène.
- Il s'ensuit une production d'acide lactique (lactates) qui stimule les terminaisons nerveuses libres responsables de la sensation de douleurs. C'est la crampe musculaire douloureuse, ou myalgie.
- Dans un laboratoire de neurophysiologie, seule une tétanisation du muscle (20 à 50 hertz) contracturé permet un lavage complet du muscle contracturé.
- Chez le patient, on traitera les causes produisant les crampes musculaires de l'appareil manducateur. Ceci permet de retrouver une position de repos physiologique pour tous les muscles posturaux de la mandibule. "Cette position est vivifiante pour toutes les structures de l'appareil stomatognathique" (A. JEANMONOD, Paris).