Tangentielle Nord - Définition

Gares desservies et correspondances

En juillet 2008, visite d'élus sur le tracé en gare du Bourget, conduite par Claude Bartolone, président du Conseil général de Seine-Saint-Denis.

			Stations	Communes desservies	Correspondances
	o		Sartrouville	Sartrouville
	o		Sartrouville — Val Notre-Dame	Sartrouville	à long terme
	o		Val d'Argenteuil	Argenteuil
	o		Argenteuil-GC	Argenteuil
	o		Épinay-sur-Seine	Épinay-sur-Seine
	o		Épinay — Villetaneuse	Épinay-sur-Seine
	o		Villetaneuse — Université	Villetaneuse
	o		Pierrefitte — Stains	Pierrefitte-sur-Seine
	o		Stains — Cerisaie	Stains	à long terme
	o		Dugny — La Courneuve	Dugny, La Courneuve
	o		Le Bourget	Le Bourget
	o		Drancy — Bobigny	Bobigny, Drancy
	o		Bobigny — La Folie	Bobigny	à long terme
	o		Noisy-le-Sec	Noisy-le-Sec

Tracé et gares

Grâce à l'utilisation d'un matériel de type tram-train, l'emprise au sol nécessaire à la ligne est réduite à 8,5 mètres de largeur au lieu de 10 mètres pour des trains classiques à grand gabarit, ce qui permet une meilleure insertion dans le tissus urbain et une limitation du nombre d'ouvrages d'art à réaliser.

Financement du projet

La ligne de Grande Ceinture devant la gare d'Épinay-sur-Seine. En contrebas de la plate-forme circule le RER C.

La Tangentielle Nord est inscrite aux contrats de plan 2000-2006 et 2007-2014.

L'enveloppe prévue au contrat de plan 2000-2006 est de 335,4 millions d'euros. Elle pourrait être abondée, puisque, dans le cadre du « Plan banlieue » approuvé par le Comité interministériel des villes du 20 juin 2008, l'État s'est dit prêt à financer à hauteur de 220 millions d'euros pour « soutenir au moins quatre projets spécifiques dont le Tramway T4 vers Clichy-Montfermeil, la tangentielle Nord, le tram-train Évry - Massy et la liaison RER D/RER B (Barreau de Gonesse) ».

La première phase de travaux, entre Épinay-sur-Seine et Le Bourget, bénéficie d’un engagement prévisionnel de 299 millions d'euros, inscrit au contrat de projet État-Région 2007-2013. La région Île-de-France contribue à hauteur de 201 millions d'euros, et l'État apporte 98 millions d'euros. Le coût d'objectif de la première phase est estimée à 493,55 millions d'euros, financés par la région, les départements du Val-d'Oise et de la Seine-Saint-Denis ainsi que RFF. Le coût du matériel roulant est estimé à 50 millions d'euros.

Le coût total de la ligne était de 760 millions d'euros et celui du matériel roulant de 171 millions d’euros, aux conditions économiques de janvier 2000. Le trafic estimé se situait entre 100 000 et 150 000 voyageurs par jour.

Le montant total est ré-estimé en 2008 à un milliard d'euros pour l'infrastructure (construction de deux voies dédiées, suppression des passages à niveaux et isolation) et à 160 millions d'euros pour le matériel roulant. Le trafic estimé est revu à la hausse avec 150 000 voyageurs par jour. L'ouverture de la totalité de la ligne est prévu pour 2017.