Tour de Falhiès | |
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Période ou style | Médiéval |
Type | Tour, château |
Début construction | XIe siècle |
Fin construction | XIIe siècle |
Destination initiale | Tour de garde, logis |
Protection | non |
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Pays | France |
Région historique | Auvergne |
Région | Auvergne |
Département | Cantal |
Commune française | Velzic |
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La Tour de Falhiès ou de Faliès est une ancienne tour carrée construite avant le XIe siècle à 920 mètres d'altitude, en bordure du plateau du Coyan, dominant la vallée de la Jordanne, sur la commune de Velzic dans le Cantal.
Tour carrée, sur le même modèle que celles du château Saint-Étienne d'Aurillac, de Saint-Simon, de Naucelles, faisant partie d'un réseau de guet et de défense mis en place par l'abbaye d'Aurillac. Il est à noter que ce système a été reconstitué visuellement en 1986 avec des fumigènes enflammés au sommet du Château Saint Étienne d'Aurillac, au sommet de la Tour de Saint Simon et à la Tour de Falhiès, et qu'il fonctionne parfaitement.
Les restes subsistants datent du XIe siècle, avec un bel appareillage de pierres de taille. Les dimensions extérieures de la tour sont d'environ 8 mètres sur 8, avec 1,80 m d'épaisseur de murs. Elle comprenait au moins quatre étages, avec un accès au 1er étage par une échelle qu'on retirait. Un boyau de pierre, dans l'épaisseur d'un mur, permettait la montée et la descente facile de nourriture ou d'objets de nécessité. Il reste l'entrée de ce canal sur la façade extérieure Nord.
La Tour faisait l'angle de fortifications en forme de coquille Saint Jacques, avec une tourelle avancée, au-dessus du chemin d'accès. Les ruines d'un bâtiment annexe, à quelques mètres au Nord de la Tour, contiennent les restes d'un four à pain.
Entre 1983 et 1988, des spectacles son et lumière ont été organisés dans ce lieu très isolé. Une croix de pierre a été élevée en 1983, dominant le plateau, face au Coyan. Un chantier d'archéologie y a été organisé par la SARA, Société d'Archéologie de la Région d'Aurillac.
La Tour de Falhiès est un point de passage de la "Route Saint Géraud", créée en 1992 pour rappeler le souvenir de Saint Géraud, à travers les hauts lieux de sa vie, dans le Cantal, l'Aveyron et le Lot.
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Au début du XXe siècle, les pierres furent vendues aux démolisseurs. Plusieurs granges ont été construites avec les pierres de la tour.