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Vue de l'avion | ||||
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Constructeur | Yakovlev | |||
Rôle | Avion de chasse | |||
Équipage | ||||
1 pilote | ||||
Motorisation | ||||
Moteur | Klimov RD-500 | |||
Nombre | 1 | |||
Type | Turboréacteur | |||
Poussée unitaire | 15,6 kN | |||
Dimensions | ||||
Envergure | 8,73 m | |||
Longueur | 8,12 m | |||
Hauteur | 3,31 m | |||
Surface alaire | 13,5 m² | |||
Masses | ||||
À vide | 1 980 kg | |||
Avec armement | 3 384 kg | |||
Performances | ||||
Vitesse maximale | 923 km/h | |||
Plafond | 14 800 m | |||
Rayon d'action | 1 400 km | |||
Armement | ||||
Interne | 2× mitrailleuses Nudelman-Suranov NS-23 de 23 × 115 mm (puis 2× Nudelman-Rikhter NR-23) avec 90 coups chacune | |||
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Le Yakovlev Yak-23 (Code OTAN : Flora) fut un chasseur à réaction développé par l'URSS.
Le Yak-23 fut développé comme chasseur léger à réaction, sous la propre initiative de Yakovlev. Il fut inspiré par les Yak-15 et Yak-17 et reprenait leur concept original avec le moteur à l'avant du fuselage et l'échappement sous le cockpit, mais la conception était nouvelle. Le Yak-23 utilise la copie soviétique du moteur anglais Rolls-Royce Derwent V, produit sous le nom Klimov RD-500. Il effectua son premier vol le 8 juillet 1947. Après des essais en vol convaincants, il fut approuvé par l'Armée soviétique en 1948 et sa production en série fut lancée. On lui reconnut une excellente manœuvrabilité, une bonne accélération et des capacités au décollage et en ascension grâce à un excellent ratio poussée/poids. Ses failles étaient une mauvaise stabilité aux environs de Mach 0,8 et un manque de pressurisation du cockpit. Bien qu'il fût l'un des meilleurs chasseurs à réaction à aile droite, il était inférieur aux nouveaux chasseurs à aile en flèche.
Le premier appareil fut produit dans une usine de Tbilisi en octobre 1949. A la fin de 1949, il entra en service dans l'Armée de l'air soviétique et fut également exporté en 1949-1950. Le Yak-23 fut rapidement remplacé par le MiG-15 plus complexe, mais qui offrait de meilleures performances. Au total, seulement 310 Yak-23 furent produits avant que la production ne cesse en 1950. Une version biplace le Yak-23UTI fut développée, avec un cockpit pour l'instructeur vers le nez, mais seule une petite série fut produite.
Un petit nombre de Yak-23 fut exporté vers la Tchécoslovaquie (21 renommé S-101), la Bulgarie, la Pologne (environ 100), la Roumanie, la Hongrie, l'Albanie. La Pologne et la Tchécoslovaquie acquirent la licence du Yak-23, mais la production ne commença jamais à la faveur du MiG-15. Les Yak-23 furent retirés du service à la fin des années 1950 et n'entrèrent jamais en combat.
Un Yak-23 a été étudié par les services-secrets US, avec l'aide de la Yougoslavie, en Novembre 1953. il s'agissait du Yak-23 Roumain piloté par Mihail Diaconu qui avait fait défection avec. L'avion arriva démonté à l'Air Force Test and Evaluation Center à Wright Field près de Dayton, Ohio. Il fut remonté et rendu opérationnel pour plusieurs vols d'essais, camouflé avec mes marquages US. Des efforts avaient été faits pour garder l'identité de cet avion secrète en ne volant qu'au petit matin. A une occasion, il fut dépassé sur un taxiway par une formation de F-86, dont les pilotes s'interrogèrent sur l'identité de cet avion. L'histoire raconte qu'ils furent persuadés qu'il s'agissait d'un Bell X-5, qui avait une configuration similaire. A la fin de l'évaluation, l'avion fut démonté et renvoyé en Yougoslavie avec sa peinture et ses marquages d'origine.