Le terme de haut débit (ou large bande par traduction littérale de l'expression anglosaxonne broadband) fait référence à des capacités d'accès à internet supérieures à celle de l'accès analogique par modem (typique : 56 kb/s) et à l'accès numérique RNIS (typique 1× ou 2× 64 kb/s).
On parle généralement de haut débit au niveau du réseau d'accès (ou boucle locale), c'est-à-dire au niveau du lien final entre l'abonné et le réseau. Les réseaux amont (collecte et transport) sont quant à eux plutôt caractérisés par du très haut débit, correspondant au trafic agrégé de plusieurs dizaines, centaines ou milliers d'utilisateurs (suivant l'échelle considérée).
Les principales technologies de raccordement des clients aux réseaux haut-débit sont notamment :
Ces techniques sont capables en théorie d'apporter des services multiples (images, voix, données) à haut débit mais, en pratique, la qualité de service est variable. La distance géographique affaiblissant le signal (à part pour la transmission par fibre optique où les effets de l'affaiblissement linéique ne sont pas notables dans un contexte de desserte), la plupart des technologies d'accès sont susceptibles d'offrir des débits faibles si le client est éloigné du nœud de raccordement.
En pratique, la fibre optique chez l'abonné (FTTH) est, à ce jour, la seule technique garantissant un véritable haut débit (on parle d'ailleurs plutôt de très haut débit) : les grandes entreprises et les lieux importants (villes, universités, bibliothèques...) sont ceux qui en disposent le plus pour l'instant. Le déploiement massif du FTTH est déjà avancé dans certains pays, notamment en Asie ou aux Etats-Unis. En Europe, les déploiements commencent, en priorité dans les grands pôles urbains. En France, les principaux opérateurs ont annoncé des déploiements commerciaux à partir de 2007.