En novembre 2009, 184 exemplaires sont commandés par huit pays. Chiffre ramené depuis à 181 exemplaires (Commande britannique ramenée à 22 exemplaires) :
Date | Pays | Date de début de livraison à la signature du contrat | Commandes |
---|---|---|---|
27 mai 2003 |
![]() | 2010 | 60 |
27 mai 2003 |
![]() | 2009 | 50 |
27 mai 2003 |
![]() | 2011 | 27 |
27 mai 2003 | Royaume-Uni | 2010 | 22 |
27 mai 2003 |
![]() | 2009 | 10 |
27 mai 2003 |
![]() | 2018 | 7 |
27 mai 2003 |
![]() | 2017 | 1 |
8 décembre 2005 |
![]() | 2013 | 4 |
Total: | 181 |
La date de livraison indiquée sera certainement revue en raison du retard du programme.
Les premières commandes hors Europe ont été enregistrées en 2005 avec l'Afrique du Sud, la Malaisie. Et le Chili, qui n'a cependant pas confirmé sa commande, après les élections.
Le 5 novembre 2009, l'Afrique du Sud a cependant annulé sa commande de 8 avions en raison de la hausse des coûts et des retards pris dans les livraisons.
Les premiers A400M malais doivent être livrés, au mieux, en 2016.
Fin 2008, les neuf partenaires du programme étaient prêts à revoir à la baisse certaines spécifications de l'appareil et à renoncer aux pénalités financières contractuelles en cas de retard à condition qu'Airbus fournisse au plus tard à la mi-janvier 2009 un état des lieux précis de la situation et des risques. Finalement, à l'été 2009, le moratoire est prolongé. Les problèmes de l'A400M concernent :
D'après Peter Scoffham, vice-président marketing du projet, pour résoudre ce problème de la certification civile, un maximum d’éléments seront certifiés selon les normes civiles européennes et ce qui ne pourra pas être certifié de cette manière le sera au niveau militaire ou qualifié par les clients comme n’importe quel appareil militaire. Il n'en demeure pas moins que l'intégration des normes civiles induit un surpoids de l'appareil de 12 tonnes.
Suite à l'augmentation des coûts de développement du programme A400M, estimés initialement à 20 milliards d'euros, des négociations sont en cours entre EADS et les différents Etats pour financer un surcoût estimé à 11 milliards d'euros. Un accord définitif devait être conclu en juin 2010, après débat au parlement allemand ; il est souhaité par Eads pour avant la fin de l'année 2010.
Après un accord sur de nouvelles spécifications (une version "de base" dans un premier temps, militaire dans un deuxième temps, avec les systèmes électroniques sophistiqués quand ils seront disponibles), et de nouvelles dates de livraison, un quasi-accord est obtenu sur la répartition des surcoûts, évalués à 5,2 milliards d’euros + 2,4 milliards (déjà provisionnés par Eads dans ses comptes) :
Le calcul, à partir des chiffres donnés le 8 mars 2010 par Hervé Morin, fait apparaître un coût unitaire de l’A400M pour la France de 130 millions, avec un mécanisme financier ayant fait l'objet de négociations qualifiées d'extrêmement difficiles. Et des avances remboursables sur le produit de ventes des avions à l’export alors que cet appareil sera confronté à un marché très concurenciel.
Le constructeur annonce une première livraison en 2013 au lieu de 2008. La France disposera de : 7 avions en 2014, 25 fin 2020 et recevra le dernier, le 50e, en 2024). La Luftwaffe allemande recevra son premier avion en 2014. Et il faudra encore attendre quelques mois supplémentaires pour qu'ils soient opérationnels dans chaque pays. (En raison des validations et des formations du personnel technique et du personnel volant.)
Aussi l'Armée de l'air française a étudié l'éventuel achat ou location d'avions de transport américains, soit de 10 à 12 C-130J ou la location de trois Boeing (ex McDonnell Douglas) C-17 Globemaster III, voire éventuellement celle de trois An22 rénovés et modernisés, dont Antonov (Ukraine) dispose encore en stock.
La solution retenue est
Dans le même temps, au niveau européen le contrat SALIS de location d'Antonov sera reconduit après son échéance de 2010.
Et il faudra, à partir de 2018, porter les premiers A400M livrés à la France, au standard SOC2 ou SOC3, pour un coût non communiqué par l'industriel.