Arc Express | |
Réseau | - |
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Année d’ouverture | estimée à 2017 |
Exploitant | ? |
Matériel utilisé | roulement fer et à automatisme intégral |
Points d’arrêt | environ 40 |
Longueur | environ 60 km |
Distance moyenne entre points d’arrêt | 1000 à 1500 m |
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Arc Express est un projet de ligne de rocade en banlieue de Paris, conçu afin de trouver une réponse à l'accroissement des déplacements de banlieue à banlieue dans l'agglomération parisienne depuis les dernières décennies et de trouver une réponse à la saturation d'un certain nombre de radiales, comme la ligne A du RER et la ligne 13 du métro.
Si les premiers projets de transports collectifs en rocade autour de Paris ont vu le jour au début des années 1980, aucun n'a encore trouvé de réalisation concrète. Les études d'Arc Express ont cependant été officiellement lancées par le président de la région Île-de-France et son préfet en décembre 2007.
Le premier projet de ligne de rocade d'un métro de banlieue est proposé par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région d'Île-de-France (IAURIF) lors de la révision du schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF) par l'État au début des années 1990. Sous le nom d'Orbitale, rétro-acronyme d'organisation du bassin intérieur des transports annulaires libérés des encombrements, ce projet proposait de réaliser une double rocade en banlieue, à l'aide de tramways (ligne 1 et ligne 2 du tramway d'Île-de-France) et d'un métro automatique de rocade. Cette ligne devait relier l'ensemble des lignes de métro radiales actuelles à une distance d'environ un kilomètre de Paris.
Bien qu'inscrit par l'État au SDRIF de 1994, le projet Orbitale fut finalement ignoré par le Contrat de plan État-Région 1994-1998, en raison de son coût, les grands projets EOLE et METEOR ayant mobilisé une large part des financements publics.
Néanmoins, Orbitale peut être considéré comme l'ancêtre des projets Orbival, Métrophérique et Arc Express, qui ont tous repris les éléments de base de ce projet.
Le projet Orbival, contraction de Orbitale et de Val-de-Marne, est une déclinaison locale et détaillée d'Orbitale. Cette solution, soutenue par le conseil général du Val-de-Marne, a été présentée le 10 juillet 2006. Orbival est porté par un consensus entre Christian Favier, président communiste du Conseil général, et de Jacques J. P. Martin, chef de l’opposition UMP du département, qui ont créé l'association Orbival. Cette dernière a, depuis sa création, reçu le soutien et l'adhésion de la mairie de Paris, puis du Conseil général de la Seine-Saint-Denis le 4 juin 2008.
Le projet consiste à relier Val-de-Fontenay (RER A et E) à Arcueil-Cachan (RER B) en reliant l'ensemble des lignes radiales traversant le département. Selon le Conseil général, ce métro permettrait un report modal de 20 %, soit de l'ordre de 40 000 voitures de moins dans le département, ce qui désengorgerait l'A86. La ligne transporterait de 250 000 à 300 000 passagers par jour à une vitesse commerciale de 40 km/h. La mise en service pourrait se faire en plusieurs phases, pour une première ouverture à l'horizon 2015.
Le 28 août 2008, lors d'une rencontre entre une délégation de l’association Orbival et Dominique Bussereau, secrétaire d’État aux Transports, ce dernier s'est dit « très intéressé » par le projet, la problématique du financement n'ayant toutefois pas encore été abordée.
Les 28 et 29 novembre 2008, l’association Orbival a organisé le premier Colloque international sur les métros de banlieue au Pavillon Baltard à Nogent-sur-Marne. Ce colloque a réuni des personnalités du monde politique et économique ainsi que les représentants des plus grandes entreprises mondiales spécialisées dans la construction et l’exploitation de transports collectifs. Différents projets internationaux réalisés de métro en rocade (Madrid, Singapour, Vancouver) ont notamment été exposés.
À l'occasion de la révision du SDRIF, la RATP a présenté début octobre 2006 un nouveau projet de métro de rocade, appelé métrophérique, inspiré du projet Orbitale originel. D'après les tracés présentés par la RATP, ce métro aurait été situé un peu plus loin de Paris qu'Orbitale, à une distance moyenne de deux à cinq kilomètres du périphérique (contournant ainsi le bois de Vincennes), à l'horizon 2020, le tout pour un coût évalué à entre quatre et six milliards d'euros.
Sitôt présenté, le projet a tout de suite reçu le soutien de la majorité des élus locaux de la Région, en particulier de la mairie de Paris, mais s'est heurté au scepticisme du président du conseil régional, inquiet de son coût qu'il estime sous-évalué. À Roissy le 26 juin 2007, le président Nicolas Sarkozy a plaidé pour la liaison CDG Express et le projet métrophérique, sans toutefois évoquer son financement.
Le communiqué de presse de la RATP du 2 octobre 2007 contenait les informations techniques suivantes :
Le communiqué de presse estimait similaire la proposition de la région Île-de-France, Arc Express. Il évoquait aussi un début possible des travaux pour 2011 dans le meilleur des cas.