l'Arpajonnais | |
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Ligne de Paris à Arpajon et Marcoussis | |
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Pays | France |
Villes desservies | Paris, Bourg-la-Reine, Antony, Montlhéry, Arpajon, Marcoussis |
Historique | |
Mise en service | 1893 - 1894 |
Électrification | 1901 |
Fermeture | 1936 - 1937 |
Concessionnaires | Ch. de fer sur route de Paris à Arpajon STCRP |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 35 km |
Écartement | Voie normale |
Électrification | 550 Vcc jusqu'à Petit-Massy |
Nombre de voies | Double voie de Paris à Petit-Massy Voie unique au-delà |
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L'Arpajonnais était un chemin de fer secondaire sur route reliant les halles de Paris à Arpajon, mis en service en 1893-1894 et supprimé en 1937.
La ligne avait une longueur de trente-deux kilomètres, dont dix dans l'ancien département de la Seine (plus trois kilomètres pour l'embranchement de Marcoussis).
Une demande forte existait pour relier la région maraîchère du sud de Paris à la capitale. En février 1891, une convention est signée entre l'État et la SA Compagnie du chemin de fer sur route de Paris à Arpajon. La construction s'étale du 18 février 1891 à mai 1894.
La mise en service s'effectue selon le calendrier suivant :
En février 1895, la ville de Paris interdit la traction vapeur à l'intérieur de la ville. On la remplace par une traction à air comprimé, puis en 1901 par un tracteur électrique à accumulateurs. En 1901, la ligne est électrifiée de Paris à Antony. En 1911, l'Arpajonnais est relié aux Chemins de fer de Grande Banlieue (CGB) qui relie Étampes à Arpajon, permettant le transfert des productions de légumes du sud de la Seine-et-Oise vers les Halles.
En 1922, la Compagnie du chemin de fer sur route de Paris à Arpajon, en difficultés financières comme l'ensemble des réseaux secondaires et urbains, est rachetée par les départements de la Seine et de la Seine-et-Oise, qui en confient l'exploitation à la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP), qui donne à la ligne le n° 88 pour la ligne électrifiée, et conserve l'indice PA pour la partie suburbaine. Le 17 novembre 1930, la STCRP met à double voie et électrifie la section d'un kilomètre reliant Pont d'Antony à Petit Massy, ce qui crée la ligne 88 bis. Elle met également en service des tramways électriques plus confortables, et des autorails sur la partie non électrifiée.
La traction est assurée par des locomotives à vapeur de type Tubize de fabrication belge, produites par la filiale des Ateliers du Nord de la France à Blanc Misseron ; des locomotives à air comprimé Mékarski et à accumulateurs sont utilisées dans Paris. Le parc de voitures comprend des voitures des trois classes et des voitures à impériale.
La vitesse d'exploitation est de 12 km/h dans les agglomérations et de 20 km/h en dehors de celles-ci.
De la Porte d'Orléans à Antony, la ligne est électrifiée en 1901 par fil aérien. La voie est standard à l'écartement de 1,435 m ; des automotrices électriques à bogies de type tramway assurent alors la traction.