L'utilisateur doit réserver un véhicule avant chaque utilisation (sauf à Ulm où le concept d'autopartage développé par Daimler, Car2go n'est soumis à aucune réservation préalable). À cette occasion, il peut choisir :
La réservation peut se faire par différents moyens (téléphone, internet, SMS, etc.).
La prise de possession du véhicule se fait de manière automatique "sans guichet" :
La restitution du véhicule se fait aussi de manière automatique. Ainsi les véhicules peuvent être empruntés et restitués à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Normalement, les véhicules sont liés à une station fixe où on peut les prendre et où on doit les remettre.
Les différentes locations sont facturées périodiquement sur la base :
Les différents opérateurs ont cependant des grilles tarifaires différentes : au temps d'utilisation, un abonnement mensuel fixe avec un paiement à chaque utilisation selon le temps et le kilométrage (avec des frais de prise en charge fixes) ou au forfait.
Les tarifs horaires et/ou kilométriques et les éventuels frais d'abonnement comprennent l'ensemble des coûts liés au véhicule :
Zipcar est actuellement la première société d'autopartage du monde. elle est implantée dans une soixantaine de villes aux États-Unis et compte 325 000 utilisateurs. Elle propose de petits véhicules et des automobiles moins gourmandes en carburant.
L'autopartage connaît un développement très rapide à Londres. Streetcar, créé en 2004, compterait aujourd'hui plus de 80.000 utilisateurs.
L'autopartage est très développé en Suisse. La coopérative Mobility a ouvert plus de 1.000 stations desservant près de 100.000 utilisateurs.
Des expériences d’autopartage existent déjà en 2009 dans 23 grandes villes françaises (dont à Bordeaux (AutoCool), Besançon (Auto cité), Nantes (Marguerite), Rennes (City Roul), Lille (Lilas), Lyon (Autolib'), Paris (Caisse-Commune, CARBOX, Connect by Hertz, mobizen, Okigo), Poitiers (Otolis), Strasbourg (Auto'trement), Marseille (AutoPartage Provence) ou Montpellier (Modulauto)...). Si les premières expériences françaises d’autopartage remontent aux années 1970, cette forme de transport ne s'est réellement développée qu'à partir de la fin des années 1990, sur le modèle de ce qui avait été inventé en Suisse au milieu des années 80. L'avance de ces pays pourrait s'expliquer par une sensibilité accrue de la population, mais aussi par leur avance en matière de gestion du stationnement dans les centres-ville et par la qualité de leurs transports en commun ; autant d'incitations à n'utiliser la voiture que ponctuellement.
Certains élus, tels que le sénateur Roland Ries ont promu l'autopartage, qui a aussi été l'une des nombreuses propositions du Grenelle de l'environnement, retenue par le Grenelle I et précisée par le projet de loi Grenelle II. Ce dernier annonce en effet un label dédié à l'autopartage, qui bénéficiera donc enfin d'une définition juridique claire ( « la mise en commun au profit d'utilisateurs abonnés d'une flotte de véhicules de transports terrestres à moteur. Chaque abonné peut accéder à un véhicule sans conducteur pour le trajet de son choix et pour une durée limitée ». Un décret en conseil d'état fixera les conditions d'obtention du label, possiblement dès 2010.
En Belgique, l'unique opérateur d'autopartage est une société créé par l'ASBL Taxistop: Cambio.
Avec des partenaires allemands (Cambio), Taxistop fondait l'autopartage en Belgique en 2002, comme une action de "MOSES" - un programme de l'Union européenne. Actuellement, ce service est disponible dans plus de quinze villes en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles (en partenariat avec la STIB).
Au Québec, le service Communauto existe depuis 1994. L'offre de service couvre désormais Montréal, Québec, Sherbrooke et Gatineau. Afin d'encourager davantage la population à opter pour le transport en commun, les services de Communauto peuvent être combinés à l'accès à tarif réduit au nouveau réseau de vélos en libre-service BIXI ainsi qu'aux services de transports en commun de la ville de Montréal.