En plus de la digue en béton du barrage proprement dit, de 808 m de long, la retenue compte une digue énorme de matériaux plus lâches de près de 65 km, qui ferme les deux bras du fleuve séparés par l'île de Yacyretá ; la centrale proprement dite s'appuie essentiellement sur celle-ci, qui est un éperon de la paroi basaltique sous-jacente que le Paraná franchit à cet endroit.
Les deux extrémités s'appuient quant à elles sur la rive argentine à Rincón Santa María, et sur la rive paraguayenne à Santos Cosme y Damián.
Le lac artificiel ainsi formé, ferme totalement le lit du fleuve et se trouve réhaussé de 25 mètres par rapport au niveau antérieur. Il couvre 1 600 km2, soit près de trois fois la superficie du lac Léman.
Pour chacun des deux anciens bras il y a un déversoir destiné aux crues. Le premier d'une capacité de flux maximal de 55 000 m3/s, le second de 40 000 m3/s supplémentaires.
La chute d'eau (15 m actuellement, 21,3 m lorsque sera atteinte la cote 83 m - prévue pour 2008) a un débit moyen de 8 000 m3/s qui passent dans les turbines de manière continue. Pour faire une comparaison, les chutes de l'Iguazú ont 70 m de hauteur et un débit moyen de 1 750 m3/s (le cinquième de la quantité d'eau turbinée à Yacyretá).