Un des freins est le manque d’artisans qualifiés, d’architectes formés à ces standards et la hausse des coûts entrainée par une demande qui dépasse l’offre.
Pour diminuer la consommation énergétique des bâtiments de 22 % d’ici 2010 en Europe, une Directive performance énergétique des bâtiments (EPBD) est en cours de transposition en 2007 dans les droits nationaux, elle pourrait éventuellement encourager la formation.
Des études sont en cours pour mieux cerner les impacts de ce concept en terme économique, énergétique et environnemental, améliorer son efficacité, favoriser la diffusion (En France, programme de recherche PREBAT).
Le premier immeuble de logement à énergie positive de France, a été construit à Lyon dans l'éco quartier Confluence Lyon.
Les méthodes de construction passive et à énergie positive sont bien en place en Allemagne et Europe du nord, mais les projets d'immeubles à énergie positive à vocation tertiaire sont encore rares et à développer. Des réflexions sont aussi en cours sur l'usage de l'énergie excédentaire qui pourrait par exemple parfois être utilisée par les voisins plutôt que reversée dans le réseau général (notamment pour la chaleur, les réseaux de chaleur n'étant pas conçu pour recevoir de petites quantités de chaleur). Le concours « Solar Decathlon » lancé en 2007 par l'Energy Departement des USA de maisons passives à énergie solaire imposait par exemple que la maison soit autoalimentée en énergie, mais aussi qu'elle surproduise assez 'électricité pour alimenter les batteries d’un véhicule assez puissant pour assumer les déplacements quotidiens de ses habitants. Le défi a été relevé par une vingtaine d'équipes universitaires avec construction faites sur les campus, et transportées et exposées sous la forme d’un “village solaire”, du 12 au 20 octobre 2007 à Washington DC. Une maison américaine hydrolyse de l'eau et stocke l'hydrogène produit pour alimenter une chaudière et/ou un véhicule.
En France, malgré un retard certain par rapport à ses voisins suisses ou du nord, on peut déjà citer
A noter le projet ABALONE Energie, bâtiment tertiaire autonome à énergie positive qui vient de voir le jour à Saint-Herblain, près de Nantes. Le groupe ABALONE, spécialiste des ressources humaines, vient de construire son siège social, visitable et reproductible par tous. C'est à ce jour le premier bâtiment autonome à énergie positive et sans rejet de Gaz à Effet de Serre, à vocation de ne pas être raccordé au réseau électrique national ; Ceci grâce à son « propre » réseau énergétique, véritable bouquet d’innovations : 3 éoliennes de 15 m, 3 éoliennes de toit de 3 m, solaire thermique et photovoltaïque, puits canadien, hydrogène, pile à combustible. L’originalité et l’innovation du projet sera l’utilisation de l’Hydrogène et d’une pile à combustible afin de produire et de stocker de l’énergie en temps voulu pour être autonome à 100 % du réseau électrique national. Les performances et l’efficacité énergétique seront étudiées en permanence par des sociétés du secteur de l'énergie et des groupes d’études hébergés au siège social. Ce suivi est un gage de perfectionnement unique dans le but de rendre le bâtiment « intelligent » et de développer des services de confort pour les salariés : parc de voitures électriques, salle de sports, etc. C’est ainsi un véritable lieu d’expérimentation des énergies renouvelables et du développement durable.