Les blattes ont une très forte capacité d'adaptation, et s'accoutument de génération en génération aux différents poisons proposés par l'homme pour ses repas. Certains pièges utilisent l'odeur de la femelle pour attirer les cafards. On peut durant la nuit poser au sol de larges plats remplis d'eau avec du sirop (leur odorat est très fin) dont on aura huilé les bords pour qu'après avoir bu elles ne puissent plus repartir et se noient. Les machines servant à décoller le papier peint ou bien les nettoyeurs à vapeur peuvent être utilisés en cas de grande infestation, des centaines de blattes sont alors ébouillantées. Il faut se méfier de certaines menuiseries de cuisines faites sur mesure, certaines sont de véritables abris gigantesques pour blattes, entre le fond vertical du placard et le mur, et aussi parfois sous le plancher du placard, surélevé par rapport au sol.
Pour contrôler sur du long terme la prolifération des blattes, il faut réduire au minimum les sources de nourriture, d'eau et d'abris nécessaires à leur survie. Les locataires d'un immeuble doivent collaborer au programme de contrôle pour assurer son succès. En effet, les traitements massifs aux insecticides peuvent faire migrer le gros des populations vers les logements voisins.
La blatte ne caractérise pas un appartement sale, mais un appartement négligé : dès l'apparition des premiers signes, il faut passer à l'action, à savoir :
Les cafards étaient utilisés dans la Grèce et la Chine antiques, comme médicaments.
Groupe | Agents pathogènes |
Virus | hépatite |
Escherichia coli, Mycobacterium leprae, Klebsiella pneumoniae, Proteus vulgaris, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella spp. (dont S. typhi et S. typhimurium), Serratia marcescens, Shigella spp., Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis, Yersinia pestis | |
Champignons | Aspergillus fumigatus |
Protozoaires | Entamoeba histolytica |
Helminthes | Enterobius vermicularis, Trichuris trichiura, Ascaris lumbricoides, Ancylostoma duodenale, Necator americanus |
d'après N.R.H. Burgess (1984)