(Altitude 660 mètres)
Située à proximité immédiate du Col de Schlingoutte (altitude 660 mètres), sur la forêt privée appartenant au patron des Transports Francis Sengler, la croix a été édifiée en 1828 par J.P. Wollmos et sa femme Christine Lambert et se trouve sur le ban de Fouchy (Bas Rhin) à environ 30 mètres des bornes limites de Rombach-le-Franc. Christine Lambert est originaire de la Hingrie et a marié J.P. Vollmos en 1797 et habitait une ferme située à Schlingoutte avec son mari. Il existe plusieurs possibilités pour accéder à Schlingoutte. Depuis Rombach-le-Franc on peut s’y rendre en passant par la Hingrie jusqu’au refuge du Club vosgien. De là prendre le « chemin des Allemands » appelé ainsi parce qu’il fut construit par les Allemands pendant la première guerre mondiale pour y amener des munitions vers le front de la Chaume de Lusse où se déroulaient de violents combats. Ce parcours rejoint ensuite le « chemin de Lorraine » parce que c’était la seule route qui conduisait à Lubine et qui s’engouffrait dans la forêt du Chaud Rain.. Il commençait après le chemin à gauche qui part depuis la chapelle de la Hingrie pour s’enfoncer dans la forêt du Chaud Rain et rejoindre l’actuel chemin des Allemands. Continuer tout droit jusqu’au troisième chemin qui tourne à gauche avant d’arriver au col de Noirceux. À pied il vous faudra environ 45 minutes pour vous rendre au Col de Schlingoutte à partir du refuge du club vosgien de la Hingrie. Une autre possibilité pour se rendre au col de Schlingoutte consiste à prendre le deuxième chemin qui va à gauche, puis de prendre immédiatement le chemin qui va à droite. Le Col se trouve à 15 minutes de marche. Un autre itinéraire consiste à aller jusqu’au Col de la Hingrie et de là prendre le chemin qui va au Col de Schlingoutte. Il vous faudra à partir de cet endroit marcher pendant une heure. On peut également s’y rendre à partir du Col de Fouchy en descendant vers le col de Noirceux. Suivre ensuite à pied le circuit du Rohou balisé par le club vosgien. Après 20 minutes de marche on arrive au col de Schlingoutte. Le crucifix de Schlingoutte est en grès gris sculpté réalisé par un professionnel. Le socle est enterré. La hauteur totale est de 4m30. Sur la face du piédestal on trouve l’inscription : Cette croix a été érigée en l’honneur de Jésus / par le pieux J.P. Wollmos / et sa pieuse épouse / Christine Lambert / …. L’entrepreneur de cet auguste / ouvrage (le dernier mot du texte est pratiquement illisible. On croit reconnaître les lettres S.T.I.C ). On raconte que cette croix a été érigée par les personnes dont les noms figurent sur le piédestal à la suite d’un forfait dont les personnes encore au courant ne tiennent pas à divulguer le contexte.
Dans la montée assez raide, longue de 600 mètres, à 250 mètres de la crête, qui mène au Petit Haut, on pouvait voir encore dans les années soixante, une simple croix en bois fixé à un arbre. Cette croix avait été installée à cet endroit vers 1880 en hommage à Stéphane Zimmermann résidant à Bassemberg qui serait mort d’épuisement à cet endroit. Il revenait semble-t-il de la vallée de Sainte Marie-aux-Mines où il avait livré la toile tissée chez lui, comme cela se pratiquait couramment dans de nombreux foyers du Val de Villé. Le tissage à domicile fournissait à de nombreuses familles de la vallée, qui cultivaient leur lopin de terre, l’essentiel de leurs ressources financières. Cette croix en bois aujourd’hui complètement disparu, pourrie avec le temps, est tombée sur le sol et n’a pas été remplacée.
Située autrefois à proximité de la cabane des chasseurs au Petit Haut, dans la forêt au-dessus des anciennes mines. La croix a été érigée en 1848 par un garde-chasse qui habitait la Biaise, en hommage au décès accidentel à l’âge de 26 ans de Jean Baptiste Ruyer dit « le hareng ». Il avait reçu le sobriquet de hareng en raison de son aspect chétif, d’où quelquefois le nom de croix du hareng. Il était le fils de Jean Baptiste Ruyer et Marie Claire Stouvenot. Il sera tué par le garde chasse le 28 mars 1848 au lieu dit du Petit Haut alors qu’il ramassait du bois mort. Il est probable qu’il n’a pas entendu les sommations du garde chasse qui lui demandait d’arrêter de ramasser du bois. Le garde chasse prétend que le « hareng » était aussi en train de braconner. Selon les anciens de Rombach-le-Franc « le hareng » était sourd. Il n’a donc pas pu entendre les sommations d’usage. Cette croix en bois n’existe plus aujourd’hui abîmée par l’usure du temps. Seule subsiste encore la cabane des chasseurs, appelée aussi cabane de Paul Maurer. La croix du hareng a souvent été confondue avec la croix de Prérébois.
Cette croix se trouvait dans le coin droit, à l'intersection des rues de la Creuse des Vignes et de la Vaurière. Le piedestal est actuellement couché sur le pré d'une propriété privée et le Christ en fonte est entreposé dans la petite cabane du cimetière du village de Rombach-le-Franc.Cette croix a été brisée accidentellement à la suite d'une chute d'un arbre fruitier qui s'est abattu sur elle.