Campus du plateau de Saclay - Définition

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Urbanisme

Les zones du campus

Saclay en région parisienne
Le synchrotron Soleil le 1er juin 2005.

Le campus se présente actuellement en six zones :

zone « Gif-sur-Yvette »

Le CNRS est implanté à Gif-sur-Yvette depuis 1946. Le site compte une quinzaine d’unités de recherche et de service, ainsi que 1 500 personnes.

zone « Jouy-en-Josas »

HEC est implantée à Jouy-en-Josas depuis 1964.

L’INRA compte 1400 personnes sur le site, et des structures pour l’expérimentation sur des animaux d’élevage et sur la microbiologie. Une extension de ces activités prévoit l’arrivée de 300 personnes de plus pour 2012, avec la construction d’installations de sécurité biologique P3 pour la virologie sont en cours de construction.

zone « Martinière »

La « zone Martinière » se situe au centre de l’ensemble, entre les zones de Palaiseau et de Moulon. Elle devrait accueillir plusieurs des composantes de l’université Paris-Sud 11 (sciences de la terre, l’économie et la gestion, le droit et le sport) dans le cadre du projet d’aménagement des années 2010, mais aussi plusieurs des installations mutualisées projetées par l’opération campus (centre de séminaire, maison des étudiants et des doctorants internationaux, maison des entreprises, documentation, logistique), ainsi que la station de métro projetée par le futur réseau primaire.

zone « Moulon »

La zone comporte Supélec et une partie de l’université Paris-Sud 11, qui comptent sur le site 1 160 personnes dont 860 étudiants.

L’École centrale Paris, l’École normale supérieure de Cachan et une partie de l’université Paris-Sud 11 devraient venir s’installer. Les effectifs sur le site devraient alors se situer autour de 8 100 personnes dont 5 000 étudiants pour les écoles, et de 5000 étudiants pour l'université de Paris 11.

zone « Orme/Saclay »

Il comprend le centre CEA, le réacteur Orphée et le synchrotron soleil.

zone « Palaiseau »

La zone comporte l’École polytechnique et l’Institut d’optique graduate school.

Elle regrouperait des écoles de ParisTech dans le cadre des travaux mis en place au début des années 2000 : Agro ParisTech, l’école nationale de la statistique et de l'administration économique, Mines de Paris, Télécom ParisTech et l’ENSTA ParisTech.

Réseau de transport

Le projet du « grand Paris » prévoit que le campus soit accessible par le futur réseau primaire. Un projet alternatif basé sur la future ligne 6 du tramway d'Île-de-France a aussi été formulé.

Critiques des projets

Les différentes extensions du campus ont été critiquées par des mouvements écologistes au début des années 1990 qui lui reprochent de réduire l’espace des zones agricoles. Ces critiques sont reformulées lors des projets d’extension des années 2000.

La gestion du projet initié par le plan campus est aussi critiquée par les élus locaux qui reprochent à l’État de diriger seul, selon eux, le projet, ou par d'autres acteurs du projet qui reprochent à l'état d'exercer selon eux un trop grand dirigisme.

L’organisation visée sous forme de cluster est aussi critiqué par certains acteurs qui doutent de son efficacité ou qui craignent que son développement qui se ferait au détriment d’autres aires géographiques.

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