Centrale nucléaire du Bugey - Définition

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Les rejets d'effluents radioactifs

Comme la plupart des installations industrielles, une centrale nucléaire effectue des rejets liquides et gazeux. Elle se différencie cependant par le fait que certains rejets sont de nature radioactive. Ces derniers sont présentés ci-après, ils sont soumis à une règlementation et font l'objet de contrôles réguliers.

Nota: les mesures mensuelles sont publiées par la centrale sur le site web.

Les rejets gazeux proviennent de l'épuration des circuits. Ils sont filtrés pour retenir les poussières et les traces d'iodes radioactifs. Les rejets sont stockés, un mois au minimum, dans des réservoirs où des contrôles réguliers sont effectués. Leur radioactivité décroit naturellement. Ils sont rejetés dans l'atmosphère par une cheminée spécifique à la sortie de laquelle est effectué en permanence un contrôle de l'activité rejeté.

Gaz rares : (les principaux sont le Xénon et le Krypton. Ils existent en faible proportion dans l'air et ne sont pas assimilés par l'organisme)

⇒ Limite annuelle règlementaire : 2 590 TBq (térabecquerel)

  • L'activité rejetée dans l'eau.

Seule une faible partie de l'eau des installations n'est pas réutilisable. Elle provient du recyclage ou du nettoyage de matériel effectué pour des opérations de maintenance.les effluents liquides sont alors stockés puis traités et enfin rejetés dans le Rhône après contrôle.

⇒ Limite annuelle règlementaire : - Activité hors tritium : 0,55 GBq ( gigabecquerel) - Activité tritium  : 185 000 GBq.

Nota : de la famille de l'hydrogène, le tritium émet un rayonnement de très faible énergie. Il existe à l'état naturel et doit donc être mesuré séparément.

  • L'activité volumique après dilution dans les eaux du Rhône. (activité ajoutée par litre d'eau)

⇒ Limite quotidienne réglementaire :

- Activité hors tritium : 0,0007 GBq ( gigabecquerel) - Activité tritium  : 92,5 GBq.

Quelques extraits de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN)

L'ASN mène périodiquement des inspections sur le site. Ceux-ci font l'objet de rapports qui sont consultables sur le site internet de l'ASN.

  • Risque sismique
Selon un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire datant d'octobre 2002, certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme.
  • Canicule 2003
Le 20 juillet 2003, la centrale nucléaire du Bugey a commis une infraction à la limite autorisée d'échauffement du Rhône pendant environ deux heures. L'amplitude maximale du dépassement a été de 0,9 °C. Le 30 juillet 2003, la centrale nucléaire du Bugey a commis une infraction pendant 9 heures. La température mesurée n'a pas été révélée.
  • Risque incendie
Le 21 mars 2005, l'Autorité de sûreté nucléaire rendait compte d'une inspection menée les 3 et 4 mars précédents. L'exercice a révélé l'impossibilité d'ouvrir à temps le robinet d'eau sur un poteau incendie récemment remplacé. De plus, une des équipes d'intervention n'avait pas le bon plan des locaux et ne connaissait pas les lieux.
  • Transport de matières radioactive
Selon un rapport datant d'avril 2007, l’Autorité de sûreté nucléaire estime que le site doit être vigilant en matière de transport de matières radioactives et accroître la rigueur lors des contrôles réalisés avant l’expédition du combustible usé.
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