Chanur est un clan d'humanoïde félin : les Hani. Leur culture est très proche de celle des lions terriens : un unique mâle qui est le maître nominal d'un domaine - jusqu'à ce qu'un plus jeune vienne le conquérir - géré dans les faits par les femelles (femmes, filles, tantes, cousines, sœurs...) Chanur n'est pas un clan particulièrement remarquable de la planète Anuurn. D'autres clans ont des domaines plus grands ou des immunités assurant que leurs domaines ne seront jamais conquis. Cependant, Chanur fait partie des clans « spatiens ». Quand les Mahendos'at sont entrés en contact avec la civilisation féodale Hani, ils lui ont donné la technologie nécessaire au voyage et au commerce spatial. Les clans qui se sont mêlés de faire du commerce loin de chez eux sont devenus assez opulents et donc très influents. La structure sociale Hani en a été bouleversée, notamment avec des concepts comme l'Immunité aux défis ou le conseil des domaines (le Han).
Au moment où commence le cycle de Chanur, Pyanfar et l'équipage de « l'Orgueil de Chanur » chargent des marchandises à La Jonction, la grande base stellaire construite à l'intersection des régions habitées par les 7 espèces naviguantes.
Ces sept espèces sont :
Ces quatre premières races respirent de l'oxygène.
Ces trois dernières races respirent du méthane. La communication avec elles est presque impossible. Leurs vaisseaux enfreignent couramment la plus élémentaire prudence en plus des lois de la physique.
L'intrigue naît lors de l'apparition d'une huitième race totalement inconnue (les humains), incarnée par Tully. Le vaisseau de celui-ci a eu la malchance d'être capturé par les Kifs et lui seul a résisté à leur torture. Parvenant à s'échapper lors de l'accostage à « La Jonction », il s'est réfugié dans « l'Orgueil de Chanur » vaisseau spatial du clan Chanur. L'humain (seul, désespéré, affamé) a choisi le vaisseau Hani car les naviguantes de celui-ci sont capables de rire, premier comportement compréhensible pour lui depuis qu'il a été confronté aux races extraterrestres. De son côté, la capitaine Hani Pyanfar Chanur sait qu'elle va au-devant de gros ennuis à ne pas « rendre cette cargaison égarée » mais savoure l'idée de se venger des vols et agressions passée des Kifs.
À la suite de L'Orgueil de Chanur viennent quatre livres constituant des développements.
Bien que l'on s'attende à un happy end, la victoire finale des héros dépasse fortement ce que l'on aurait pu deviner.
La présence à bord d'un jeune mâle inexpérimenté, maladroit mais joli reprend la réflexion féministe à rebours des livres précédents.