Château de Bois-Briand - Définition

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Ouverture au public

Le domaine de Bois-Briand est ouvert au public les samedis et dimanches d'avril à septembre. La visite est assurée gratuitement par le propriétaire, Eric Delalonde, guide-interprète national en anglais et/ou en espagnol. En dehors de ces périodes les visiteurs sont les bienvenus. En cas d'absence du propriétaire, les visiteurs sont guidés à travers les jardins et quelques bâtiments par les occupants des lieux.

L'orangerie de Bois-Briand est ouverte tout au long de l'année pour des expositions de peinture, de sculpture, l'enregistrement de concerts, l'organisation de master classes de violon, l'enregistrement d'émissions de radio, de télévision et d'émissions pédagogiques de formation à distance. L'orangerie sert également d'enregistrement de réunions de travail pour des programmes de recherche et développement et des actions de coopération en association avec la Commission des Communautés Européennes et l'Unesco. Des ateliers sont à la disposition d'artistes pour des résidences dans le domaine musical, la littérature et les arts plastiques.

Les historiens et généalogistes sont invités à contribuer aux efforts des propriétaires de collecte d'informations sur l'histoire de la maison et de ses occupants successifs depuis le Moyen Âge.

De même, l'ensemble des occupants successifs de Bois-Briand participe à la démarche de relecture de l'architecture et des plantations. Ainsi en est-il des enfants des écoles, des occupants de la maison de retraite voisine, des salariés du Centre d'Aide par le Travail, engagés dans l'entretien du parc, des anciens locataires, résidant dans la région ou en visite à Nantes. A l'occasion de "fêtes de famille", "anniversaires de mariage", "lectures de poésie", "expositions", "concerts", et autres visites d'artistes en tournée en France ou en Europe. Les raisons du "bonheur de vivre" à Bois-Briand constituent le sujet de conversation favori de ces visiteurs. A l'inverse, le caractère ingrat de l'environnement bâti n'attire pas de touristes en mal d'émotions faciles.

Personnages importants

Laure Gaigneron de Marolles

« Le 13 septembre 1829, à neuf heures du matin, sont comparus devant nous, Monsieur Charles de Kersabiec, propriétaire, demeurant à Nantes, rue Malherbe (31 ans) et Joseph Millet, laboureur (42 ans), demeurant au Bois-Briand en cette commune. Ils ont déclaré qu’hier, à 5 heures du soir, est décédée au château du Boisbriand, demoiselle Rose-Louise Césarine Laure Gaigneron de Marolles, fille de Monsieur Joseph Nicolas Michel Gaigneron de Marolles et Dame Rose Anne Budan, propriétaire, née en 1801 à Elisabeth Town dans l'État de la Nouvelle Jersey, Amérique Septentrionale et les comparants ont signé avec nous. » (Registre d’État Civil de Doulon)

Charles de Kersabiec est le propriétaire du Grand-Blottereau.

En l’An VIII (1800), le Grand-Blottereau appartient à Siochan de Kersabiec, (Cincinatus).

Le Grand-Blottereau sera vendu en 1823 à Law de Lauriston.

Camille Mellinet, dans son Histoire de la Musique, à Nantes, fait, ainsi, l’éloge funèbre de la jeune harpiste : « La mort l’arrêta dans une carrière dont nul ne pouvait prévoir l’avenir : elle mourût ! Elle qui alliait la noblesse de l’âme à la noblesse de famille, la pureté d’un ange au génie de l’homme ; elle, riche de tout ce qui devrait rendre heureux dans la vie: les dons de la fortune et ceux de l’intelligence, la tendresse inquiète de la famille et la bienfaisance discrète pour le pauvre, le culte pieux et la douce tolérance qui font pardonner la croyance par l’incrédulité même... Elle mourut; elle qui avait de si beaux jours devant ses regards... Lettres, sciences, beaux-arts, elle semblait avoir tout deviné plutôt que tout appris... C’était trop pour une femme si jeune encore, et Dieu sembla l’appeler à lui comme pour donner une mission divine à cette âme supérieure qu’il trouvait trop pure pour ce monde... ».

L’origine de la famille Jollimon Gaigneron de Marolles est tourangelle. Elle remonte à Jean Gaigneron, sieur de la Grandière, lieutenant particulier à Loches en 1454. Donc une famille originaire du Lochois, établie à la Martinique, semble-t’il avant 1650, dans le quartier du Lamentin, dont les alliances se font aussi bien avec la noblesse qu’avec la bourgeoisie commerçante, comme il arrivait souvent aux Antilles. Par ces alliances dans le milieu du négoce, cette famille tourangelle acquiert des attaches avec notre pays. Familles alliées : le Chevalier de Montespin (en Martinique), les Maupertuis, de Labbadie (oncle bordelais de Laure). Joseph Nicolas de Marolles a épousé Rose-Anne Budan, d’une famille de marchands nantais habitant la Fosse, qui a acheté vers 1750, une charge anoblissante de Conseiller du Roi - famille bourgeoise d’origine ancienne et qui fournit au XVIIIe siècle (1733) un échevin, juge-consul à la Ville de Nantes - une branche de cette famille est implantée à la Guadeloupe, d’où l’origine probable des biens du ménage - une autre branche, les Budan de Russé, habite le Saumurois. Une dame de Marolles a donné une grosse somme d’argent au Duc de Bouillé, gouverneur de la Martinique à l’intention des insurgés américains et pour financer une expédition pour leur venir en aide. Gilles Perrault a écrit un livre La revanche américaine sur cette époque. En remerciement, le roi Louis XVI a offert une pendule et un service de table (nappe) représentant la bataille de Fontenoy. Ce service est toujours chez Alain de Marolles. La famille avait servi Franklin et la cause de l’indépendance des Etats-Unis avec les Budan du Vivier, Leray de Chaumont, Gruel, Tessier, Peltier du Doyer, Monthieu, Penet, Dacosta de La Closille, Lincoln, Linsens, Julien Poydras de Lalande. Toutes ces familles se fréquentaient à Nantes et une grande solidarité les reliait. Des Marolles sont rentrés de Martinique du temps de Louis XVIII et se sont établis place du Palais Bourbon à Paris. Une soeur d’Hortense de Beauharnais a épousé un Marolles. Napoléon III est venu à Nantes à l’occasion de la communion de sa filleule. Une généalogie très détaillée se trouve à Fercé dans la propriété des Marolles (Sarthe).

Les Gaigneron de Marolles auraient vendu Bois-Briant aux Olivier Mairy.

Monsieur de Chassiron

En 1800, Monsieur de Chassiron (époux de Julie Cossin qui décède à Bois-Briand en 1820) serait propriétaire du Bois-Briant (hypothèse à vérifier).

Le Marquis de Maubreuil défraya la chronique par ses exploits sous l'Empire et la Restauration. A l'occasion des travaux de réhabilitation du château de Maubreuil, en 2008, l'architecte Yves Steff découvrit divers documents attestant que Bois-Briand servit de modèle à la conception du château de Maubreuil. L'un des concepteurs de Maubreuil servit le roi de France comme corsaire.

Le marquis de Maubreuil emprunta beaucoup d'argent à ses amis de Chassiron-Murat. Ceux-ci devinrent peu à peu propriétaires de Maubreuil (à Carquefou), du Bois-Briant et des Thébaudières en Sainte-Luce.

Leur ami le négociant Sallentin, gros fournisseur de blé sous le Premier Empire, acquit la Barre de Riou et la Filonière. En 1815, Maubreuil devait 180 000 Francs à Félix Cossin.

Bien que lié à l'aristocratie par ses ancêtres, le marquis de Maubreuil fut un temps impérialiste et reçut Jérôme Bonaparte et ses amis Cossin et de Chassiron-Murat.

Maubreuil devint ensuite la propriété de marquis de Dion qui fut un des inventeurs de l'automobile.

Les biens des Le Meneust auraient été vendus au moment de la révolution après avoir été évalués par Ganuchaud et Pierre Loyen. Le 28 fructidor : « L'inscription sur une liste d’émigrés est-elle justifiée pour Pierre-Léon Meneust, ancien officier au régiment de Normandie, propriétaire à Saint-Domingue et domicilié à Paris"? Le 8 vendémiaire, réponse: "Pierre-Léon Meneust dit Bois-Briand, ancien officier au régiment de Normandie, possédant la terre de Bois-Briand n'a point eu de domicile en la commune depuis plus de 15 ans ».. Le 29 fructidor an 7 (1799), le ministre de la police générale de la République au commissaire du Directoire exécutif du département de la Loire-Inférieure : « L'inscription de Pierre Jean Marie Meneust (ancien lieutenant de vaisseau) sur une liste d'émigrés propriétaires à Saint-Domingue et propriétaire à Paris correspond-t'elle bien à la réalité ? ». Le 8 vendémiaire an 7 (1799). Réponse : « La notoriété publique est qu'il n'a point eu de domicile en la commune depuis plus de 15 ans. Ainsi, son inscription sur la dite liste tombe de droit ».

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