Malgré leur aspect semblable, tous les claviers ne sont pas égaux devant la technologie et la précision. Dans le choix d’un clavier, plusieurs caractéristiques doivent être prises en considération.
Tout d’abord, la personne qui recherche un clavier performant doit s’assurer que la disposition de ses touches lui permettra d’effectuer un travail rapide et précis, en lui évitant d’interrompre la frappe pour chercher une touche pas assez accessible à la main. Ensuite, il s’agit de tester la précision de la touche.
Il existe deux technologies de clavier mécanique. La première nous vient d'IBM. Elle date des années 1980 avec les modèles F, puis les plus connus modèles M qui leur firent suite. Elle se trouve aussi sur des modèles plus anciens encore. Elle est connue sous le nom Buckling Spring. La pression du doigt sur la touche (autour de 30 à 40 g comprime un ressort hélicoïdal. Celui-ci travaille longitudinalement, jusqu'à ce qu'il atteigne un point critique où il sort brutalement de son axe de travail. Ce comportement est appelé flambage, n'a rien d'aléatoire et est couramment employé dans ce genre de dispositif. C'est le dégagement latéral du ressort qui actionnera un interrupteur.
Cette rupture à la fois sensible et audible permet à l'utilisateur un meilleur contrôle de la touche en lui indiquant, sans qu'il ait besoin de vérifier à l'écran, que la frappe a bien été prise en compte, et cela de manière certaine.
Il existe une seule technologie alternative de clavier mécanique. Ce sont certains claviers de la marque Cherry. Il y a deux sous-catégories : les interrupteurs de types MX et de type LX. Les seconds ont une course plus courte que les premiers, leur durée de vie est aussi deux fois moindre avec 20 millions d'activation par touche. Les seconds se déclinent en trois sous-catégories. Une première est dite linéaire : la course de la touche ne rencontre aucun obstacle. La seconde est dite sensitive avec clic audible : elle imite le toucher des claviers originaux IBM, quoique nécessitant une force d'activation moindre. La troisième est une variante de la seconde mais avec un retour sensitif moindre et sans retour auditif.
En 2009 il n'existe pas de troisième voie mécanique. Les claviers comme le DasKeyboard utilisent des connecteurs Cherry (sensitif audible "bleu").
La technologie Buckling Spring est actuellement propriété de la société Unicomp (Kentucky).
La disposition Neuville qui distingue la partie fonction, la partie alphanumérique, la partie édition et la partie numérique a certes permis de réaliser de grands progrès. Beaucoup reste à faire en matière de disposition des signes alphanumériques. La disposition actuelle (QWERTY ou AZERTY) remonte à la seconde moitié du XIXe siècle et s’explique par la volonté de ses inventeurs : éloigner, sur le clavier des machines à écrire, les couples récurrents de lettres afin d’éviter le croisement des tiges métalliques et le blocage de la machine. Ces claviers ont évincé d’autres normes concurrentes comme le clavier Dvorak, réputé supérieur par ses « défenseurs ». La science économique s’est notamment intéressée à cette controverse dans le cas d’étude sur la standardisation des normes et les échecs de marché.
Le clavier actuel étant encore chargé de l’héritage des claviers de machine à écrire — bien que n’ayant plus les mêmes contraintes techniques — il est sujet à critique du point de vue de l’ergonomie. Des tentatives, sans grande adhésion pour le moment, ont donc été faites pour mieux adapter le clavier à l’usage qui en est fait.
La grande majorité des claviers annoncés comme ergonomiques ont opté pour une méthode consistant à séparer les mains l’une de l’autre, afin de pouvoir orienter les touches dans l’axe du bras. Malheureusement, l’orientation des touches, en particulier celles sous la main gauche, ne va pas dans le sens de cette démarche.
D’autres constructeurs proposent de réaligner les touches en colonnes, afin que les rangées de touches ne soient plus décalées les unes par rapport aux autres.
Enfin, un dernier type de clavier ergonomique dispose d’un agencement des touches en trois dimensions pour augmenter encore leur accessibilité et donc le confort.
Beaucoup de constructeurs rajoutent des touches spécifiques à leur matériel : multimédias ou qui permettent de lancer ou de contrôler une application.
Les claviers récents tendent à la simplicité en devenant plus compacts en se séparant de leur pavé numérique, des touches directionnelles et de défilement.
Le milieu de la barre d’espace doit être au milieu du visage. Les coudes doivent être près du corps et les 8 doigts reposent au milieu du clavier dont deux doigts sont sur des touches repères (f et j pour un clavier AZERTY)réf. à confirmer : .
Un autre aspect de l'ergonomie d'un clavier concerne le profil de la force de frappe. En effet, le clavier est particulièrement sensible d'un point de vue microtraumatisme.