La course d’orientation est une activité sportive de navigation avec carte et boussole qui se déroule en général dans la forêt ou plus rarement en ville. La forme traditionnelle est une course à pied de type cross-country mais d’autres formes de course d’orientation sont nées au fil des années, notamment à VTT et à ski. Une personne pratiquant cette activité est appelée un orienteur (orienteuse au féminin).
Au départ d'une course traditionnelle, l'orienteur reçoit une carte ; le terrain qu’elle représente ne lui est généralement pas familier. Il doit alors effectuer un circuit composé de plusieurs postes de contrôle appelés aussi balises. Pour les trouver le plus rapidement possible, l'orienteur doit suivre une démarche réfléchie, en trois phases : 1. une phase de repérage sur la carte (orientation de la carte, relation carte/terrain) ; 2. une phase de choix d'itinéraire. 3. une phase de réalisation de l'itinéraire. En compétition, les points de contrôle doivent être visités aussi vite que possible. Pour y parvenir, l'orienteur doit élaborer un itinéraire en s'aidant de sa carte pour rejoindre au plus vite le prochain poste. La difficulté réside dans le choix de cet itinéraire, un itinéraire trop compliqué ou trop long peut faire perdre du temps. Il doit aussi gérer sa vitesse (une vitesse de course trop élevée empêche la lecture de carte et diminue la capacité de réflexion, une vitesse de course trop lente fait perdre du temps). On dit que la course d'orientation est une activité sportive pour la tête et les jambes.
Boussole, carte, etc.
Les cartes utilisées pour la course d’orientation sont habituellement plus détaillées et plus précises que la carte topographique et la légende n'est pas la même. Elles répondent aux normes établies par l'IOF, comme la International Specification for Orienteering Maps (ISOM 2000). Les cartes indiquent clairement les obstacles à la course, les détails perçus au niveau de l’œil et la pénétrabilité de la forêt. Les cartes sont généralement produites aux échelles 1:4 000, 1:5 000, 1:7 500, 1:10 000 et 1:15 000.
Elle possède un code de couleurs :
Le doigt électronique ou Sportident est le système de validation officiel utilisé dans la plupart des pays, il contient une puce qui enregistre le temps de passage au poste lorsque on l'introduit dans le boîtier électronique situé au-dessus de la balise. L'opération ne dure qu'une fraction de seconde. Le doigt électronique est nominatif : un numéro de "puce" est attribué à chaque coureur, reporté sur sa licence - si licencié - ou attribué à la journée.
Elle permet d'orienter avec précision la carte et de faire des azimuts pour couper a travers la forêt et pour garder une direction. Elle peut se mettre au poignet ou au pouce.
La tenue et surtout le pantalon est fabriquée en nylon pour atténuer les blessures occasionnées par les branches, les ronces, les orties et les buissons piquants. Le port de guêtres renforce cette protection et permet aussi de diminuer le risque d'attraper des tiques.