Deepwater Horizon - Définition

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Enquêtes

Le 22 avril 2010, le United States Coast Guard et le Minerals Management Service ont lancé une enquête sur les causes possibles de l'explosion. Plusieurs agences devaient être contactées en cas de problème grave, ce sont le MMS, la NRC, l'EPA, l'USC, le LSP, le LOSCO, le TGLO, le TRRC, comme prévu par le plan de secours prévu par BPt.

Le 11 mai 2010, l'administration Obama commandait à la National Academy of Engineering une enquête technique indépendante sur les causes de la catastrophe pour prendre des mesures correctives relative aux défaillances mécaniques sous-jacente à l'accident.

Le Comité de la Chambre sur l'énergie et le commerce (United States House Committee on Energy and Commerce) a demandé à Halliburton, le prestataire chargé du contrôle du puits de lui fournir aussi vite que possible tous les documents qu'il aurait ayant trait au projet "Macondo Prospect" (le projet global de prospection pétrolière ultra-profonde dans le canyon sous-marin du Mississippi).

L'attention du public et des médias s'est d'abord focalisée sur l'échec des systèmes de sécurité et de la procédure d'obturation du puits.

Plusieurs problèmes graves ont concerné le système d'obturation de sécurité du forage :

  • Il y avait une fuite dans le système hydraulique qui doit fournir la puissance Bélier hydraulique.
  • Le panneau de contrôle sous-marin n'était pas correctement connecté au bélier hydraulique.
  • Les schémas de l'obturateur fournis par Transocean à BP, ne correspondaient pas à la structure qui se trouvait sur le fond marin.
  • Les béliers hydrauliques de cisaillement devant couper le tuyau et bloquer le flux de gaz et pétrole ne sont pas conçus pour fonctionner sur les jointures de tubes de forage vissés ou sur le matériel passés par l'obturateur lors de la construction.
  • l'installation ne disposait pas de système de secours d'activation à distance.
  • L'explosion semble avoir sectionné une ligne de communication nécessaire pour engager le processus d'obturation.
  • Un système d'arrêt automatique aurait dû s'engager si toutes les communications (lignes électriques et hydrauliques) étaient rompues, mais il est possible que des conduites hydrauliques soient restées intactes après l'explosion. Sur les deux systèmes de contrôle de l'arrêt de sécurité, celui qui avait été inspecté à ce jour avait une batterie à plat.
  • Quelques heures avant l'explosion, un représentant de BP - contre l'avis des employés de Transocean - a insisté pour qu'on remplace des boues de forage par de l'eau de mer.

Robert Kaluza, l'un des représentants de BP faisant partie des décideurs chargés de prendre la décision finale, a refusé de témoigner sur le Cinquième amendement à la Constitution des Etats-Unis au motif qu'il pourrait s'incriminer lui-même; Donald Vidrine, autre représentant de BP, a invoqué des raisons médicales pour ne pas témoigner, de même que James Mansfield, ingénieur à bord, assistant de Transocean

Le 22 mai 2010, un mois après le début de la marée noire, le président américain a annoncé qu'une commission d'enquête indépendante était mise en place pour enquêter sur les causes de cet accident. Elle est présidée par Bob Graham, démocrate et ancien gouverneur de Floride, et William Reilly, républicain et ancien patron de l'agence de protection de l'environnement

Le 1er juin 2010 le procureur général des Etats-Unis, Eric Holder a annoncé avoir ouvert une enquête pénale sur la marée noire de BP. « Il existe un large éventail de violations possibles, et nous allons examiner de près les actions des personnes impliquées dans ce déversement », a précisé le procureur.

Le House Energy and Commerce Committee enquête aussi sur l'accident. Dans une déclaration du 14 juin 2010, il notait que, plusieurs fois avant l'explosion, BP semble avoir choisi des procédures risquées pour gagner du temps ou de l'argent, parfois contre l'avis de son personnel ou des entrepreneurs contractants.

Des journaux (Rolling Stone, Newsweek) ont suggéré que le comportement de BP et les contrôles laxistes du gouvernement pouvaient avoir conduit à la catastrophe.

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